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Des militaires burkinabés à Ouagadougou, le 8 octobre, lors des funérailles de 27 soldats tués dans l’attaque d’un convoi à Gaskindé, dans le nord du pays. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Giovanie Biha, la représentante spéciale adjointe au Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, a lancé cet appel dans la capitale ghanéenne Accra lors de l'ouverture de la session ministérielle de l'Initiative d'Accra.
"Compte tenu de la nature complexe et dynamique des menaces posées par les extrémistes violents, il est nécessaire d'assurer une réponse cohérente qui combine l'approche militaire avec des interventions à long terme visant à combler les déficits de gouvernance constatés dans les communautés touchées", a-t-elle expliqué.
Selon Mme Biha, ce genre d'approche nécessitera une meilleure coordination au niveau national entre les ministères, agences et départements concernés et au-delà des frontières.
Elle a en outre appelé à un front uni pour remédier aux vulnérabilités et renforcer la résilience pour vaincre ce fléau qui reste une menace sérieuse pour la paix et la stabilité dans la région, notant : "Parce que la menace est régionale, nos réponses doivent aussi être le fruit d'une coordination forte et constante tout en étant plus adaptables et holistiques."
"Soyez assuré que le Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel est disposé et prêt à continuer à fournir un soutien constant dans le cadre de notre mandat principal", a conclu Mme Biha.
Xinhua/VNA/CVN