>>Accélérer l’amélioration de la productivité du travail du Vietnam
>>Stimuler la croissance durable de la productivité du travail au Vietnam
Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc lors de la conférence sur la productivité du travail nationale le 7 août à Hanoï. |
Selon l’Office général des statistiques (GSO), la productivité du travail par travailleur au Vietnam, calculée selon les prix de 2018, est estimée à 102,2 millions de dôngs, soit l’équivalent de 4.521 dollars.
Le GSO a également annoncé que l’écart entre le Vietnam et plusieurs autres pays d’Asie du Sud-Est en termes de productivité du travail avait diminué. La productivité du travail de Singapour, par exemple, est actuellement 13,7 fois plus élevé que celle du Vietnam, contre 17,6 fois en 2011.
Parmi les secteurs économiques, l’exploitation de minerais occupe le premier rang en termes de productivité du travail. En revanche, le secteur de l’agriculture, de la sylviculture et de l’aquaculture a une basse productivité du travail, malgré une croissance annuelle moyenne de 5,2% de cet indicateur pendant la période 2011-2018.
Le GSO a souligné que la taille modeste de l’économie nationale, la lente transformation de la structure économique et de la structure de la main-d’œuvre, les machines et les technologies démodées, et la faible qualité des ressources humaines, étaient parmi les facteurs affectant la productivité du travail nationale.
Relever la productivité du travail, une mission importante
Indiquant que le point de départ du Vietnam est modeste par rapport à d’autres pays de la région, le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc a constaté que l’augmentation de la productivité du travail nationale avait accéléré de l’année en l’année, et ce grâce à des réformes actives.
Soulignant que "les potentiels de chaque habitant sont énormes", le Premier ministre a insisté sur la nécessité de créer des opportunités pour que les habitants puissent mettre en valeur leurs capacités et compétences afin de contribuer au développement socio-économique national.
Il a en outre appelé à chercher à accélérer le développement de l’industrie, des services, du secteur financier et bancaire, ainsi que la réforme des entreprises publiques. Il est également important de favoriser le secteur privé, de privilégier les projets d’investissement étranger doté de technologies modernes, et d’intensifier l’intégration internationale.
Le chef du gouvernement a par ailleurs suggéré de créer un mécanisme plus attrayant afin d’attirer des talents à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Il a ensuite souligné l’importance de l’amélioration de la qualité de l’éducation, de l’investissement dans les sciences et les technologies.
Le Premier ministre a enfin souligné que relever la productivité du travail était une mission importante qui exigeait la participation du système politique et de la société dans leur ensemble, notamment des entreprises, des scientifiques, des chercheurs et des gestionnaires.