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En raison des besoins religieux des minorités ethniques, auxquels s’ajoutent les courants culturels, les migrations ultérieures de différentes régions, cet endroit abrite les populations de toutes les ethnies et religions au Vietnam qu’aucune région du pays ne l’est autant.
Les habitants de la commune d'Ea Ktur du district de Cu Kuin, province de Dak Lak, ont repris leur vie normale après l'attaque du 11 juin. |
Photo : VNA/CVN |
Les principales religions des hauts plateaux du Centre sont le catholicisme, le bouddhisme, le protestantisme, le caodaïsme, avec près de 2,3 millions de croyants, près de 4.000 dignitaires ecclésiastiques, 10.000 agents religieux subalternes et plus de 1.300 établissements de culte.
C’est aussi un endroit où les forces réactionnaires et hostiles profitent toujours des questions ethniques et religieuses pour mener la propagande, répandre des calomnies en vue de diviser la solidarité nationale et de saper la sécurité comme en témoigne la récente attaque des communes d'Ea Tiêu et Ea Ktur, dans le district de Cu Kuin, province de Dak Lak.
Calomnies et actes séparatistes
Au cours des 18 dernières années, depuis les troubles de 2004 menés par Ksor Kok Qui s’est arrogé le titre de "président" du soi-disant "État de Dega", la situation de la sécurité et de l’ordre dans les hauts plateaux du Centre a été rétablie et la vie paisible règne dans les hameaux et villages.
Cependant, les forces hostiles et réactionnaires ont toujours cherché à profiter des questions ethniques et religieuses, de démocratie et de droits de l’homme pour inciter à une idéologie nationaliste étroite, extrémiste et sécessionniste.
À travers la récente attaque simultanée à Dak Lak, on peut voir que les assaillants ne sont pas arrêtés à des actes d’opposition, d’incition à des manifestations mais aussi à la violence. Ils se sont livrés à des actes organisés, violents, audacieux, barbares et inhumains.
Ils profitent souvent des croyances et des besoins religieux des gens, des questions de démocratie et de droits de l’homme pour déformer la réalité, diffuser l’idéologie extrémiste et sécessionniste, d’attiser les conflits ethniques et religieux, provoquant l’instabilité politique et portant atteinte à l’intégrité territoriale et à la sécurité frontalière du pays.
Certaines des personnes impliquées dans l’attaque dans la province de Dak Lak. |
Photo : VNA/CVN |
L’un d’entre eux est l’organisation réactionnaire "Église évangélique du Christ des hauts plateaux du Centre" (CHPC, pour Central Highlands Evangelical Church of Christ) dirigée par des débris du Fulro (Front unifié pour la libération des races opprimées) exilés.
CHPC a appuyé le groupuscule "Les Montagnards défendent la justice" (MSFJ, pour Montagnards Stand For Justice, fondé en 2019) pour inciter les villageois dans les districts de Cu Kuin, Krông Ana à participer à des manifestions et violences insurrectionnelles pour réclamer la fondation d’un "État de Dega" dans les hauts plateaux du Centre.
Solide force de sécurité du peuple
Le ministère de la Police a estimé que l’attaque survenue à Dak Lak est particulièrement grave, un acte terroriste visant à s’opposer au pouvoir populaire et à semer l’insécurité et le désordre. Ses unités dans la province de Dak Lak et la police locale ont rapidement déployé des mesures visant à assurer la sécurité et l’ordre et arrêter les coupables.
En particulier, avec le soutien actif des habitants locaux, les forces compétentes ont découvert les refuges de nombreux coupables et certains des coupables ont également été capturés par les habitants.
Nombre d’assaillants ont été persuadés par leurs proches de se rendre à la police pour bénéficier de la clémence. En conséquence, environ 72 heures après l’attaque, plus de 70 personnes impliquées ont été arrêtées. Tous les protagonistes ont également été arrêtés.
Pour justifier le crime, des éléments réactionnaires et certains journaux et sites Web hostiles ont déformé la nature de l’affaire et cité des raisons infondées telles que "les Kinh oppriment les Thuong (des montagnards des hauts plateaux du Centre)" ou "les Kinh occupent les terres des Thuong" pour lancer des actes inhumains et s’opposer contre le pouvoir populaire.
Cependant, ces actes ont été vivement condamnés par les minorités ethniques de la région. Dinh Thai, une figure réputée de l’ethnie Bahnar du village de Po Ngal de la commune de Kong Long Khong du district de Kbang, province de Gia Lai, a déclaré que l’attaque à Dak Lak étaient des actes contre le Parti et la révolution, et que lui et tous les autres villageois sont contre ces actes.
Politiques ethniques et religieuses efficaces
L'église protestante de Plei Mo Nu dans la commune de Chu A de la ville de Pleiku, province de Gia Lai. |
Photo : VNA/CVN |
Profiter des questions ethniques et religieuses pour saboter n’est pas une nouvelle ruse des forces hostiles. Les autorités ont confirmé que l’affaire à Dak Lak n’était pas liée aux affaires religieuses.
Parmi les assaillants, beaucoup ont admis avoir été incités par le Fulro à semer la division entre les Kinh et les minorités ethniques, à provoquer des troubles et à attirer l’attention à l’étranger.
En plus d’aider à chasser les coupables, les habitants sont également devenus une source importante de soutien pour les autorités en offrant des repas aux personnes en mission et des dons aux familles endeuillées.
Les habitants de différentes ethnies et religions dans les Hauts Plateaux du Centre se sont longtemps tenus aux côtés de la nation, ont maintenu leur confiance dans le Parti et le gouvernement et ont contribué au développement socioéconomique local et national.
Les personnes crédules suite aux incitations des forces réactionnaires et hostiles ne représentent qu’une toute petite partie. En fait, beaucoup de ceux qui se sont égarés du chemin droit depuis de nombreuses années ont réalisé leurs erreurs et sont retournés dans leurs familles et leurs communautés pour vivre une vie paisible.
VNA/CVN