>>Alerte rouge à la pollution à Pékin pour la 2e fois en 2 semaines
>>Pékin renforce les efforts pour combattre le smog suite à l'alerte rouge
Le smog à l'âcre odeur de charbon réduisait la visibilité à guère plus d'une centaine de mètres, sans que la municipalité de Pékin n'ait à nouveau décrété une "alerte rouge" (de niveau maximal) à la pollution atmosphérique.
Épaisse couche de brouillard provenant de la pollution à Pékin, le 22 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La concentration de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), particulièrement dangereuses car elles pénètrent profondément dans les poumons, a atteint vendredi 25 décembre 620 microgrammes par m3, selon les relevés de l'ambassade américaine.
Soit très au-dessus du seuil maximal de 25 microgrammes recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour une exposition de 24 heures.
La circulation a été interrompue sur certaines autoroutes périphériques, et le trafic aérien était fortement perturbé.
Plus de 500 vols intérieurs et internationaux au départ ou à l'arrivée de Pékin ont été "annulés" faute de visibilité, a annoncé l'aéroport principal.
Le Bureau météorologique municipal a déclaré pour Noël une alerte orange -niveau où les usines sont enjointes de réduire leurs émissions polluantes et où les écoles doivent suspendre leurs activités en extérieur. Le Bureau municipal de la Protection environnementale en était cependant resté à une "alerte jaune".
Dans la métropole voisine de Tianjin, dix-neuf autoroutes étaient fermées vendredi 25 décembre, et la télévision d'État y faisait état d'une visibilité réduite par endroits à moins de... cinq mètres.
La municipalité pékinoise avait décrété une "alerte rouge" à la pollution pour la toute première fois début décembre, avant de réitérer la semaine dernière, ordonnant restrictions à la circulation et fermetures d'usines pour contenir le smog.
La capitale chinoise restait par ailleurs vendredi 25 décembre en "alerte jaune" sécuritaire, un dispositif en principe déclenché par des "menaces imminentes à la sécurité publique". Des forces de police nombreuses surveillaient notamment
le quartier commerçant de Sanlitun, très prisé des expatriés.
AFP/VNA/CVN