Selon le chef adjoint du Département de gestion de la concurrence, relevant du ministère de l'Industrie et du Commerce, Dang Hoàng Hai, les clients sont bien évidemment des sujets bénéficiant de la protection du droit mais, en réalité, le corpus juridique n'est pas suffisamment complet afin de pouvoir garantir pleinement leurs intérêts. Raisons évoquées : manque en personnel qualifié, régle- mentation incomplète, déficience en équipements.
Le président de l'Association des sciences et des technologies des denrées alimentaires du Vietnam, Lê Doan Diên, a insisté sur le fait que dans une société de consommation, tous les produits offerts "doivent être revêtus de mentions claires" sur leur origine, leur composition, leur qualité... C'est par ailleurs une exigence afin que les services compétents puissent investiguer en cas d'incident.
"Toutes activités violant les droits des consommateurs doivent être sanctionnées sévèrement et nous sommes constamment à leurs côtés", a affirmé Hô Tât Thang, vice-président de l'Association de protection des consommateurs vietnamiens. Selon lui, jusqu'à présent, les plaintes des consommateurs qui sont adressées à l'association concernent pour la plupart la qualité des produits ou des contrefaçons.
Ladite association protège les intérêts des consommateurs dans tous les aspects de la vie sociale. Elle est chargée de coopérer avec les services concernés pour accomplir ses tâches. Cependant, "protéger les intérêts des consommateurs n'est pas le monopole de notre association, les entreprises, les services concernés, ainsi que les consommateurs eux-mêmes, doivent tous participer également", a insisté M. Thang.
En réalité, selon M. Thang, les droits des consommateurs sont trop fréquemment atteints. C'est pourquoi l'Association de protection des consommateurs vietnamiens a proposé au gouvernement d'accélérer l'élaboration du projet de loi sur la protection des consommateurs. Ce texte est prévu d'être soumis à l'Assemblée nationale l'année prochaine.
Hà Minh/CVN