>>Le Premier ministre exhorte An Giang à élever la valeur ajoutée des produits agricoles
Le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc (debout) à la conférence sur le développement durable de la riziculture dans le delta du Mékong, à An Giang. |
Photo : Thông Nhât/VNA/CVN |
Placée sous la présidence du Premier ministre Nguyên Xuân Phuc, la conférence a réuni des représentants des ministères, services et localités concernés, ainsi que ceux des associations, établissements de recherche, et notamment des entreprises, coopératives et familles paysannes dans la région.
Le delta du Mékong est une des rares régions dans le monde ayant des avantages particuliers dans la production agricole et l’aquaculture avec une terre fertile et des ressources en eau abondantes. Il s’agit d’un moteur pour développer la riziculture et plus généralement la production agricole, contribuant activement à exporter le riz vietnamien vers plus de 150 pays de par le monde.
Par ailleurs, le secteur rizicole doit actuellement faire face à plusieurs défis menaçant le développement durable d’un secteur dont dépendent des dizaines de millions d’habitants.
Près de 800.000 tonnes exportées en deux mois
Au cours des deux premiers mois de l’année, 787.235 tonnes de riz ont été exportées pour une valeur de plus de 328 millions de dollars, soit une baisse respective de 18,5% et 21,4% sur un an. En outre, le taux de perte après-récolte reste élevé, et la qualité de riz exporté médiocre.
La riziculture dans le delta du Mékong est confrontée aux changements climatiques - sécheresse, montée des océans, salinisation - et au changement radical de l'abondance des ressources en eau en raison des aménagements réalisés en amont du fleuve du Mékong, etc.
La riziculture nationale est dans l'"heure d’or" du Renouveau. |
Photo : Duy Khuong/VNA/CVN |
Selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural Nguyên Xuân Cuong, les agriculteurs du delta du Mékong restent pauvres en raison de la faible efficience économique de la riziculture. Dans le delta du Mékong, chaque famille rizicole génère en moyenne de 35-40 millions/ha/an, inférieur de plus de 2,7 fois à la Thaïlande.
Malgré ses difficultés, la riziculture constitue toujours un avantage du delta du Mékong et un secteur plein de potentiels, car la demande mondiale en riz augmentera de 70% d'ici 2050 pour nourrir 9 milliards d'êtres humains, dont la moitié considère le riz comme la nourriture principale.
S’adressant à la conférence, le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a demandé d’améliorer la vie des agriculteurs, de développer durablement les entreprises et de stabiliser le marché dans un environnement hautement concurrentiel.
Nguyên Xuân Phuc a hautement apprécié le rôle des sciences et des technologies, la direction des autorités locales, notamment le rôle des agriculteurs dans le delta du Mékong, avant de reconnaître celui des entreprises dans la production et la consommation du riz, contribuant à garantir la sécurité alimentaire et au développement de la riziculture du pays.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a également indiqué la faible efficacité de la riziculture, en soulignant que le riz est un des produits agricoles stratégiques du Vietnam.
"La riziculture nationale est dans l'+heure d’or+ du Renouveau. Cela exige toutefois des stratégies conformes à la mondialisation pour que le riz vietnamien réponde à la demande de consommation asiatique et mondiale, apportant une plus grande valeur ajoutée pour les riziculteurs et les entreprises de ce secteur", a dit le Premier ministre Nguyên Xuân Phuc.
Il a demandé de renouveler radicalement le secteur rizicole via des mesures drastiques tant au niveau institutionnel, politique qu’au niveau des modèles de développement. "En premier lieu, il faut modifier les politiques au service du développement rizicole, encourager le secteur privé à investir dans l’agriculture, et appliquer davantage les progrès scientifiques et technologiques dans ce secteur".
VNA/CVN