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Cet événement a été organisé par l’Union des femmes vietnamiennes de Cân Tho, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Agence sud-coréenne de coopération internationale (KOICA).
Vo Thi Kim Thoa (debout), présidente de l’Union des femmes vietnamiennes de Cân Tho, lors du colloque. |
Selon des données de l’OIM, en 2018, les femmes représentaient 85% des quelque 16.000 mariages avec une personne de nationalité étrangère au Vietnam. La République de Corée est l’un des pays accueillant un grand nombre de mariées vietnamiennes. Toutefois, ce pays occupe la 2e place en termes de nombre de divorces impliquant des femmes vietnamiennes.
Lors du colloque, Vo Thi Kim Thoa, présidente de l’Union des femmes vietnamiennes de Cân Tho, a souligné que sa ville était l’une des localités du Delta du Mékong ayant un grand nombre de femmes mariées avec un étranger. De nombreuses d’entre elles sont retournées dans leur pays natal pour plusieurs raisons, notamment en raison d’un mariage sans bonheur, a-t-elle indiqué, ajoutant qu’actuellement, la ville comptait plus de 300 femmes mariées avec un Chinois ou un Sud-Coréen qui étaient déjà rentrées.
Dang Van Hung, vice-président du Tribunal populaire de Cân Tho, a affirmé que ces femmes rencontraient plusieurs difficultés liées à l’accomplissement des procédures de divorce, au remariage... Leurs enfants se heurtent également à de nombreux problèmes relatifs à leur nationalité et leur insertion sociale.
Selon les organisateurs, les avis présentés lors du colloque ont été recueillis au service de la fondation et du fonctionnement de bureaux One Stop Service Office (OSSO) pour soutenir les femmes migrantes de retour.
VNA/CVN