>>Un camp de migrants détruit par un incendie
Une femme distribue des fleurs aux enfants du camp de Grande-Synthe, réfugiés dans un gymnase le 11 avril. |
Dans les CAO "plus de 600 places sont disponibles au niveau national pour les 600 personnes" hébergées actuellement dans les deux gymnases encore ouverts à Grande-Synthe, a indiqué une porte-parole de la préfecture du Nord.
Répartis dans sept bus, 175 migrants sont déjà partis jeudi 13 avril vers des CAO, a indiqué cette source. La veille, quelque 70 Kurdes avaient été emmenés par deux bus dans des CAO à Douai et Aniche (Nord), Laon et Essômes-sur-Marne (Aisne).
Environ 1.000 personnes ont passé la nuit du 12 au 13 avril dans cinq gymnases progressivement réquisitionnés depuis lundi soir 10 avril à Grande-Synthe, Dunkerque et Craywick (Nord) pour abriter en urgence les migrants de l'ancien camp dit "de la Linière". La nuit précédente, 1.200 migrants avaient été hébergés dans ces gymnases sur les près de 1.400 vivant à l'ex-camp.
Des équipes de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), de la préfecture et des associations sont venus à la rencontre des migrants hébergés dans les différents gymnases pour organiser leur départ en CAO, selon la porte-parole.
Les autorités souhaitent pouvoir libérer pour le début de la semaine prochaine les gymnases ouverts en la circonstance pour qu'ils retrouvent leur activité habituelle d'accueil des sportifs. Jeudi 13 avril, trois gymnases sur les cinq réquisitionnés étaient déjà fermés.
Lundi soir 10 avril, les trois quarts des chalets en bois du camp de Grande-Synthe, créé en mars 2016, ont été réduits en cendres par les multiples départs de feu, à la suite de violentes bagarres survenues entre Kurdes irakiens et Afghans.