>> Un dôme de chaleur attendu sur la France, l'arc méditerranéen suffoque déjà
>> Le coup de chaleur, une surchauffe du corps dangereuse
Des touristes rafraichissent sur la plage à Carnon, en France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Avec une température moyenne sur la France de 25,1°C (l'indicateur thermique national, moyenne des températures de la nuit et de la journée sur un ensemble de stations représentatives du territoire métropolitain), ce lundi 4 septembre 2023 serait la journée la plus chaude observée en septembre, battant le précédent record de 24,7°C du 4 septembre 1949", a écrit Météo-France.
À la pointe de la Bretagne (ouest), Brest a connu son jour le plus chaud de toute l'année 2023, avec 30,6°C, a confirmé l'organisme public, qui a égrainé les records.
Il a fait 31,5°C lundi 4 septembre à Paris, le troisième jour successif à plus de 30°C, et le reste de la semaine devrait y être aussi chaud : 34°C sont prévus mardi après-midi, la journée la plus torride de la semaine.
Des records de températures, pour un mois de septembre, ont été enregistrés lundi 4 septembre à Poitiers (centre-ouest, 37°C), Aix-en-Provence (Sud-Est, 35,1°C), ou Bourges (centre, 36°C), selon des données provisoires.
Montmorillon, petite localité du département de la Vienne (Centre-Ouest), a subi 38,8°C lundi 4 septembre, battant son précédent record qui datait de l'an dernier seulement...
Mardi 5 septembre, les maximales seront homogènes avec 30 à 34°C sur quasiment tout le pays.
Cette chaleur remarquable pour ce qui est techniquement l'automne climatique (qui commence en septembre) est conforme aux observations des climatologues, selon lesquelles le changement climatique d'origine humaine augmente non seulement la sévérité des canicules mais aussi leur précocité ou leur survenue tardive.
Aucun rafraîchissement n'est attendu avant dimanche.
"On a de l'air chaud aspiré depuis le Maghreb qui est revenu progressivement sur le pays, avec des hautes pressions qui se sont installées et une situation de blocage qui va durer toute la semaine", a expliqué Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo-France.
AFP/VNA/CVN