>>Le Pacte sur les migrations, "un pacte avec le diable"
Les déplacements ont été essentiellement effectués pour des raisons économiques, familiales et académiques. |
Selon une enquête réalisée entre 2010-2015 sur les migrations internes, 13,6% des Vietnamiens ont changé de résidences. Plus de 31% des migrants se sont déplacés d'une ville à une autre, 36% des zones rurales à celles urbaines, 12% des zones urbaines à celles rurales et plus de 19% d’une zone rurale à une autre.
La Résolution No21 du 6e Plénum du Comité central du Parti communiste du Vietnam (XIIe mandat) sur la problématique démographique a fixé comme objectif un taux de population urbaine de 45%, et un système national de données démographiques sur toute la population.
Les migrations internes ont permis à nombre de personnes d’améliorer leur niveau de vie et d’accéder à de meilleurs services éducatifs. Cependant, elles ont créé des pressions aux autorités locales en termes de gestion démographique, de développement des infrastructures, d’amélioration des politiques pour un accès égal aux services sociaux de base et une répartition raisonnable de la population entre régions, ainsi que de garantie de l’ordre social.
Le séminaire était une occasion pour la Commission des affaires sociales de recueillir des opinions sur le projet de loi démographique, ainsi que les politiques liées à la garantie des droits de l’homme, de l’égalité sociale et du bien-être social.
Auparavant, une délégation de la Commission des affaires sociales s’est rendue dans la commune de Lieng Sronh, district de Dam Rong, province de Lâm Dông, pour se renseigner sur la vie des migrants locaux et examiner les travaux du projet de construction d’une zone de réinstallation en leur faveur.
VNA/CVN