Phu Quôc comme écrin pour l’écotourisme

Le district insulaire de Phu Quôc, province de Kiên Giang (Sud), veut développer le tourisme, tout en protégeant l’environnement marin.

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Un coin de l’île de Phu Quôc, province de Kiên Giang (Sud).
Photo : Huy Hai/VNA/CVN

Avec ses plages de sable blanc, ses eaux turquoise, ses forêts primaires et son climat tempéré, l’île de Phu Quôc a tous les atouts pour devenir un centre écotouristique du Vietnam. «Phu Quôc a conservé sa beauté primitive. Les habitants sont ouverts et le climat est agréable. C’est un vrai paradis», indique Nguyên Van Giang, un touriste habitant la province de Lào Cai (Nord). L’île abrite des plages de rêve, notamment celle de Sao. On la surnomme «le paradis terrestre» ou «la perle» du Vietnam.
Les autorités du district ont mis en place des politiques pour inciter les entreprises à investir. Les géants VinGroup et SunGroup y ont par exemple construit des complexes hôteliers et des zones de divertissement.
En parallèle, des compagnies aériennes ont ouvert de nouvelles lignes domestiques et internationales, de sorte que le nombre de touristes a fortement augmenté. En 2015, l’île prévoit d’accueillir environ 850.000 touristes, contre 239.000 en 2010. Le chiffre d’affaires dégagé par les hôtels, restaurants, agences de tourisme, etc. devrait atteindre les 1.900 milliards de dôngs.
Protéger l’environnement marin
Jusqu’à peu, la pollution de l’environnement marin freinait le développement touristique de Phu Quôc. La plage de Dinh Câu était la plus touchée. Des ordures y étaient jetées par les locaux, les touristes et les restaurants. Les eaux usées étaient déversées directement dans la mer. Chaque jour, le district insulaire produit quelque 180 tonnes d’ordures ménagères.
Face à cette situation, les autorités du district de Phu Quôc ont pris des mesures fermes. L’état des plages polluées comme Dinh Câu ou Ông Lang s’est amélioré. Tous les jours, des employés collectent les ordures. Les restaurants ont été contraints d’installer des poubelles autour de leur établissement. De plus, Phu Quôc se focalise sur le traitement des eaux usées des centres urbains, agglomérations et zones touristiques avant qu’elles ne soient déversées dans les rivières et la mer.
«Je suis très content de passer mes vacances à Phu Quôc. J’apprécie de découvrir des îlots sauvages, de nager, de profiter de la plage et de déguster des fruits de mer dans de bons restaurants», confie Nguyễn Ngô Quang Huệ, un touriste de Hô Chi Minh-Ville (Sud).
«Afin d’atteindre notre objectif - accueillir 2,5 à 3 millions de touristes, dont 35% d’étrangers en 2020, le district insulaire de Phu Quôc et la province de Kiên Giang mettent la priorité sur la protection de l’environnement», indique Dinh Khoa Toàn, président du Comité populaire du district de Phu Quôc. Et de conclure : «Les autorités vont s’y atteler dès cette année».

Duy Minh/CVN

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