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Le phât thu pousse sur un buisson ou un petit arbre possédant de longues branches parsemées d’épines que viennent égayer des fleurs blanches ou pourpres, très odorantes. Le fruit du Citrus medica est divisé en sections ressemblant à des doigts.
Selon une légende, Bouddha préfère que les doigts du fruit soient dans une position telle qu’ils ressemblent à une main fermée symbolisant les différents mudras. Ce fruit peut être donné en offrande dans des temples bouddhiques, notamment durant les fêtes du Nouvel An lunaire. Il est en outre utilisé comme porte-bonheur ou pour parfumer les foyers ou les vêtements.
La commune de Dac So, district de Hoài Duc, en banlieue de Hanoï, est très connue dans la culture de cette plante. Environ 60-70% des foyers de la commune la cultivent.
La famille de Nguyên Quang Thach dispose d’une superficie de 3.600m2 dédiée à la production de mains de Bouddha et se tient prête à servir les clients pour le prochain Têt. À son avis, le plus difficile dans la culture est de créer la racine. Pour qu’elle soit belle, il faut cultiver la plante de 3 à 5 ans. Un arbre se verra jugé sur des critères comme branches, nombre de fruits et nombre de doigts sur chacun.
Avec des techniques de soins spéciales, le phât thu prend des formes spéciales dont raffolent les clients pendant le Têt. Công Dat/VNP/CVN |
Un verger de phât thu dans la commune de Dac So, district de Hoài Duc, Hanoï. Công Dat/VNP/CVN |
Le phât thu symbolise la foi et la vénération envers Bouddha. Công Dat/VNP/CVN |
La main de Bouddha est présentée à l’occasion du Têt avec le souhait d’une Nouvelle Année paisible, heureuse et prospère. Công Dat/VNP/CVN |
Le phât thu est toujours un des premiers éléments sur le plateau du Têt traditionnel. CTV/CVN |