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La concurrence a été rude entre les habitantes des pins parasols dont les mélopées furent opposées à celles d’artistes de renommée internationale comme André Manoukian, pianiste arrangeur, compositeur, qui donne un cours d’histoire musicale avant chaque interprétation; Biréli Lagrene, guitariste de jazz manouche qui, pour une fois, était accompagné d’un big band très "cuivré".
Le bassiste Marcus Miller et la chanteuse Selah Sue ont offert au public un duo inédit. Et que dire de la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah dont la culture musicale n’est pas à l’origine particulièrement "jazzy". Et pourtant, sa voix et son interprétation ont reçu une ovation debout des spectateurs et... des cigales qui se sont même arrêtées de striduler.
La chanteuse béninoise Angélique Kidjo et le trompettiste libanais Ibrahin Maalouf se sont offerts le luxe de se faire accompagner de l’Orchestre régional de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur dans lequel ils avaient incorporé des musiciens de leur formation respective. Le tout dirigé par Ibrahim Maalouf lui-même.
Plus que jamais ce festival, en accueillant cette année encore des artistes talentueux, a enthousiasmé les 26.000 spectateurs d’un jazz toujours évolutif dans toutes ses formes.
La chanteuse Angélique Kidjo accompagnée de l’Orchestre régional de Cannes-Provence-Alpes-Côte d’Azur. |
Ibrahim Malouf et Angélique Kidjo. |
Marcus Miler et Selah Sue. |
La chanteuse Youn Sun Nah. |
Texte et photos: Daniel Ambrogi/CVN