Pétrole : le baril de Brent clôture à 73,79 USD

Les cours du pétrole ont enchaîné mardi 21 mars sur une seconde séance positive, soutenus par un retour de l'appétit pour le risque et un rééquilibrage après une semaine terrible pour l'or noir.

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Le stockage du pétrole américain.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a gagné 2,07%, pour clôturer à 73,79 USD. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en avril, dont c'était le dernier jour de cotation, a lui pris 2,49%, à 67,64 USD.

Le marché poursuit son rétablissement après le cauchemar de la semaine dernière, qui avait vu le WTI fondre de près de 13%, les opérateurs redoutant les effets de la crise bancaire sur l'économie. Le dégraissage des actifs jugés à risque, dont faisait partie le pétrole, avait été suivi par la débandade des opérateurs spéculatifs positionnés à la hausse et qui ont dû vendre massivement pour se désengager, accélérant la chute des cours.

S'étaient joints à la danse plusieurs banques, qui avaient vendu des produits de couverture contre les variations de prix et ont dû elles-mêmes se délester de leur pétrole. Après cette correction brutale, "les actifs à risque en général font un retour et le marché se rééquilibre", a observé Eli Rubin, d'EBW Analytics.

"On a encore du chemin à faire" pour retrouver la fourchette dans laquelle ont évolué les cours durant plusieurs mois avant la crise bancaire, "mais on a refait une partie des pertes", explique l'analyste. Le mouvement de mardi a donc été largement initié par des facteurs techniques plus que par des éléments fondamentaux du marché. Il a néanmoins été entretenu par la Russie, dont le vice-Premier ministre en charge de l'Énergie, Alexandre Novak, a annoncé que le pays allait prolonger la réduction volontaire de sa production jusqu'à fin juin.

Le gouvernement avait indiqué, mi-février, que la Russie diminuerait ses volumes de 500.000 barils par jour en mars. "Il reste à déterminer si cette réduction (...) va engendrer une baisse des exportations", qui ne s'est pas concrétisée, pour l'instant, ont souligné, dans une note, les analystes de Commerzbank.

Faute de ralentissement des livraisons russes à l'étranger, "l'offre dépasserait la demande de façon significative" au deuxième trimestre, ont-ils anticipé.

APS/VNA/CVN

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