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La journée a été endeuillée par l'annonce de la mort dans la matinée d'un nouveau manifestant, blessé la veille dans des heurts dans le sud. Cela porte à 44 (43 manifestants, un policier) le nombre des personnes ayant perdu la vie depuis le début de la crise le 7 décembre."La police est en état d'alerte maximale. Nous avons 11.800 policiers dans les rues pour le contrôle des émeutes. Nous avons plus de 120 fourgons et 49 véhicules militaires et aussi la participation des forces armées", a déclaré le général Victor Zanabria, le chef de la police de la région de Lima.Des petites échauffourées se produisaient vers 17h locale (22hGMT) Avenida Abancay dans le centre ville entre des manifestants qui ont lancé des pierres, et des policiers qui ont répondu par des tirs de gaz lacrymogène, ont constaté des journalistes de l'AFP.Le gouvernement a décrété dimanche l'état d'urgence pour 30 jours à Lima, Cuzco, Callao et justement Puno (où se trouve Macusani) qui permet à l'armée d'intervenir pour maintenir l'ordre, suspend les libertés de réunion et de circulation. Mais, selon le leader syndical, "il n'y a pas d'autorisation de la police, on ne demande jamais d'autorisation pour une manifestation sociale, ce n'est pas une obligation". Jeudi, les autorités ont fermé l'aéroport d'Arequipa (Sud) par "mesure de sécurité", des heurts ayant eu lieu entre policiers, qui ont fait usage de gaz lacrymogène, et manifestants dont certains jetaient des pierres. L'aéroport de Cuzco, la capitale touristique du pays, a aussi été fermé.
AFP/VNA/CVN