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Selon un rapport de ce Comité présenté lors d’un colloque organisé mardi 11 septembre à Hanoï par le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales et l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM), 80% des victimes secourues étaient issues des ethnies minoritaires, 70% étaient agriculteurs ou chômeurs, 37,2% étaient analphabètes et 6,8% étaient jeunes, étudiants ou élèves.
La vice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, Nguyên Thi Hà, a annoncé que 100% des victimes secourues avaient bénéficié de consultations médicales et psychologiques et d’une aide juridique. Environ 50% d’entre elles avaient bénéficié des assistances pour leur réinsertion sociale.
Les participants du colloque ont recommandé de continuer le perfectionnement de la loi sur la prévention et la lutte contre la traite des êtres humains, de lever les sanctions administratives pour les prostitué(e)s et migrants illégaux victimes de la traite des êtres humaines, et de fournir aux victimes de la traite des êtres humains des aides juridiques gratuites.
VNA/CVN