Pas de répit pour les médecins durant le Têt

Tous les 80 médecins et employés du Service de néphrologie de l’hôpital de Bach Mai (Hanoi) ont travaillé durant le Têt Ât Mùi - Nouvel An lunaire de la Chèvre, même le soir du Réveillon et le premier jour du Têt.

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Durant le Nouvel An lunaire, tout le personnel du Service de néphrologie de l’hôpital de Bach Mai est resté sur le qui-vive. Ils commençaient souvent à 6h30 et finissaient à 3h du matin, aussi le soir du Réveillon et le premier jour du Têt.
Parmi eux, Nguyên Huu Dung, chef du Service de néphrologie, présent chaque jour à 6h15. «Ces dernières années, je n’ai pas pu célébrer le Têt avec mes proches et pratiquer le culte des ancêtres
, partage Dung. Mais quand j’arrive à l’hôpital et que je vois les patients atteints d’insuffisance rénale attendant pour faire leur dialyse, ma présence prend tout son sens».
Avant de devenir néphrologue, Dung a été médecin généraliste durant dix ans. «J’ai toujours rêvé de devenir médecin pour aider les gens», explique celui qui a étudié à la Faculté de médecine de Hanoi.

Nguyên Huu Dung, chef du Service de néphrologie de l’hôpital de Bach Mai.
Photo : Tuôitre/CVN

Lorsqu’il a commencé à travailler dans le Service de néphrologie de l’hôpital de Bach Mai, il y a 15 ans, Dung a dû s’habituer à des horaires de travail irréguliers. «Certaines semaines, je travaillais durant la journée. D’autres, le soir, jusqu’à 4h du matin. Je passais le plus clair de mon temps à l’hôpital», explique Dung. Et d’ajouter que parfois, en hiver, il aimerait dormir un peu plus longtemps. «Mais je pense aux patients qui habitent à environ 40-50 km de l’hôpital, qui doivent aussi faire le trajet. Cela m’aide à surmonter ma fatigue».
Pour un dépistage plus précoce
Le Service de néphrologie de l’hôpital de Bach Mai suit 600 patients. «Grâce aux dialyses, ils peuvent augmenter leur espérance de vie, souligne Dung. Les médecins du service font des efforts pour les traiter aux mieux».
Outre son travail de médecin, Dung milite aussi pour que les patients souffrant d’insuffisance rénale puissent boire une eau de qualité. Pour ce faire, il aimerait mettre en place un processus de double purification de l’eau.
De plus, il espère mener une enquête sur les maladies rénales au Vietnam afin d’aider les médecins à les dépister plus tôt et à les traiter de manière efficace. «Je souhaite aussi que les frais médicaux des patients atteints de ce type de maladie soient toujours couverts par l’assurance maladie», complète Dung.

À noter qu’il contribue également au succès du développement des Services de néphrologie dans les provinces montagneuses de Yên Bai et de Lai Châu, ou encore dans le district de Môc Châu, province de Son La.

Thu Huong/CVN

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