>>La dette publique du Vietnam est en forte baisse en cinq ans
>>Les politiques budgétaire et monétaire doivent être combinées harmonieusement
Vue générale du séminaire en matière de réforme de la gestion de la dette publique, le 23 août à Hanoï. |
Le ministère des Finances du Vietnam, en coordination avec le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et le Département général de l'économie de la Suisse, a organisé le 23 août un séminaire sur les expériences internationales en matière de réforme et de gestion de la dette publique et bonnes pratiques en la matière.
Le vice-ministre vietnamien des Finances, Nguyên Duc Chi, a déclaré que la politique de gestion des créances douteuses du pays est liée à la politique budgétaire et monétaire, principalement axée sur la mobilisation de prêts préférentiels et professionnels conformément aux pratiques internationales.
Le Vietnam s'est fixé pour objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur en 2030, de sorte que l'accès aux prêts préférentiels sera réduit et que des risques d'endettement surgiront en même temps, a-t-il déclaré, ajoutant qu'il nécessite une gestion synchronique et professionnelle pour améliorer l'efficacité de l'aménagement des politiques et la structure appropriée de la dette publique avec l'objectif fixé.
À cet égard, il a souligné la nécessité d'étudier la mise en place du modèle de bureau de gestion de la dette (DMO) et de perfectionner les instruments et mécanismes de gestion des risques pour garantir l'espace budgétaire.
Pour sa part, le représentant résident du FMI, François Painchaud, a déclaré que la gestion de la dette publique du Vietnam a obtenu de nombreux résultats, tels que le ratio de la dette au produit intérieur brut (PIB) qui est passé de plus de 60% en 2017 à plus de 40% en 2021, grâce à des politiques de l'exercice financière prudentes.
Cependant, selon François Painchaud, il existe une incohérence dans la prise de décision entre les agences concernées, et il est donc nécessaire de réorganiser les institutions et les réglementations en matière de gestion de la dette.
Selon les statistiques du ministère des Finances, le ratio dette/PIB est passé de 62,2% en 2016 à 43,1% en 2021.
La dette publique est également passée de 51,7% du PIB en 2017 à 39,1% en 2021, ce qui équivaut à près de 144 milliards d'USD. Pendant ce temps, la dette locale a réduit de 1,1% à 0,6% du PIB au cours de cette période.
Les dettes intérieures ont augmenté de manière significative, occupant 67,2% de l'encours des prêts de l'État, tandis que les dettes extérieures ont tendance à diminuer.
VNA/CVN