>>Le projet Fintech de Vietnam Silicon Valley
>>Des contributions du Vietnam à l'ASEAN dans l'industrie 4.0
D'après KrASIA, lors des derniers Sea Games 30, l'équipe de football du Vietnam a remporté une victoire sur l'équipe indonésienne et a apporté au pays la médaille d'or après 60 ans d'attente. En plus d’être des concurrents sur le terrain, le Vietnam et l'Indonésie sont également des "rivaux" dans le contexte de l'économie Internet d'Asie du Sud-Est en plein essor.
Selon le rapport e-Conomy SEA 2019 publié par Google, Temasek et Bain & Company, les deux pays ont enregistré une croissance remarquable par rapport au reste de la région, avec respectivement 38% et 49%, dépassant la moyenne régionale de 33%. En 2019, le Vietnam est considéré par les investisseurs comme la prochaine destination d'investissement technologique en Asie du Sud-Est.
D’énormes flux
de capitaux
De nombreux consommateurs choisissent le paiement VNPAY-QR. |
Photo : Phunuvietnam/CVN |
Plus de 3.000 startups technologiques vietnamiennes n'en sont encore qu'à leurs débuts, mais bénéficient de formidables incitations. Début 2019, MoMo a reçu un investissement de 100 millions de dollars de Warburg Pincus. Puis, en juillet, SoftBank Vision Fund et GIC de Singapore ont également versé 300 millions de dollars dans un fournisseur de solutions de paiement, VNPAY.
SoftBank Ventures Asia a également été l'un des principaux investisseurs dans le cycle de financement de la série C de 61 millions de dollars de Sendo. En octobre, Scommerce, une startup vietnamienne de livraison et de logistique, a reçu 100 millions de dollars du groupe singapourien Temasek.
De manière générale, les investissements importants ciblent actuellement des secteurs à croissance rapide, sur la base de la consommation et du pouvoir d'achat. Le financement total du Vietnam devrait atteindre 800 millions de dollars fin 2019, selon les prévisions de Cento Ventures et ESP Capital. Mais ce chiffre pourrait atteindre 1 milliard de dollars, car de nombreuses transactions domestiques n'ont pas été divulguées.
Profiter des tensions commerciales
américano-chinoises
Nintendo (Japon) envisage de délocaliser sa production au Vietnam. |
Photo : Nikkei Asian Review/CVN |
Samsung a cessé de fabriquer des smartphones en Chine en octobre et a déplacé ses activités au Vietnam et en Inde. Avant Samsung, de nombreuses autres entreprises technologiques ont également choisi le Vietnam comme prochaine destination pour éviter l'impact des tensions commerciales américano-chinoise. Parmi ceux-ci figurent Google avec smartphones Pixel, Apple avec AirPods et Nintendo avec Switch. Facebook a également annoncé qu'il produirait au Vietnam ses écouteurs Oculus VR.
Actuellement, les investisseurs sont convaincus que le Vietnam deviendra un centre de fabrication de produits de haute technologie. Cependant, les défis sont encore nombreux car les infrastructures et les capacités de production ne sont toujours pas comparables à celles de la Chine.
Lors d’une interview avec KrASIA, Nick Nash, co-fondateur et associé directeur du fonds d'investissement Asia Partners, a noté que, d’un point de vue purement économique, personne n'a vraiment gagné la guerre commerciale en raison des instabilités. Actuellement, la possibilité pour le Vietnam de saisir les opportunités dans le secteur de la haute technologie reste incertaine.
La "bataille" dans les applications
de services de transport
Le retrait par Uber de l'Asie du Sud-Est a permis à Grab de dominer le marché, vietnamien notamment. |
Photo : Thuonggiaonline/CVN |
Le retrait d'Uber en Asie du Sud-Est en avril 2018 a donné à Grab l'opportunité de dépasser ses concurrents sur les marchés régionaux, y compris au Vietnam. En août, Grab a annoncé un investissement de 500 millions de dollars. Le groupe est désormais présent dans 43 provinces et villes du Vietnam, avec un réseau d'environ 190.000 conducteurs de voitures et motos. D'autres concurrents, comme FastGo et Be, offrent aux consommateurs des alternatives supplémentaires, mais Grab demeure le leader du secteur.
Vers une "société
sans argent liquide"
Selon un rapport de l'UOB, de la PwC et de la Singapore Fintech Association, les sociétés vietnamiennes de fintech ont attiré un investissement record de 410 millions de dollars entre janvier et septembre, derrière Singapour. Selon les prévisions, ce secteur devrait peser 7,8 milliards de dollars d'ici 2020.
Ces derniers temps, le gouvernement a fixé l’objectif de réduire à 10%. le pourcentage de transactions en espèces. Bien que cet objectif soit difficile à atteindre, environ 150 entreprises de fintech opérant au Vietnam cherchent des moyens pour changer les habitudes de paiement des consommateurs.
Une limite de propriété étrangère de 49% pour les sociétés fintech qui devrait être mise en œuvre l'année prochaine pourrait entraver les entrées de capitaux dans les petites sociétés fintech, tout en donnant aux grandes entreprises telles que MoMo, Moca et VNPAY un net avantage sur le marché.
La course
à la 5G
Le Vietnam a déjà commencé les tests 5G en 2019 et les fournisseurs de télécommunications se précipitent pour coopérer avec des fournisseurs étrangers pour accélérer ce processus. Le gouvernement s'attend à ce que le réseau 5G soit mis en service dès 2021.
Les fournisseurs étrangers font également une offre pour fournir au Vietnam du matériel 5G. Huawei a établi un partenariat avec l'un des plus petits opérateurs du Vietnam. La société américaine Qualcomm a également participé à une série de réunions gouvernementales au début du mois avec comme ambition d'ouvrir bientôt un laboratoire IoT à Hanoï.
CPV/VNA/CVN