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>>Éthiopie : Guterres exprime sa profonde inquiétude face à la situation au Tigré
Nguyên Phuong Trà, cheffe adjointe de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU. |
Photo : Huu Thanh/VNA/CVN |
La ministre-conseillère Nguyên Phuong Trà, cheffe adjointe de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, a estimé que la situation humanitaire dans la région du Tigré doit être traitée de la manière la plus urgente et a appelé toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités pour garantir un accès humanitaire sans restriction et le rétablissement des services publics, créant ainsi des conditions favorables au démarrage d’un dialogue politique.
La violence, les meurtres contre les civils, y compris les femmes, les enfants et les travailleurs humanitaires, et la destruction d’infrastructures indispensables doivent être condamnés et empêchés, a-t-elle souligné.
La diplomate vietnamienne a estimé que le conflit a des racines politiques, historiques et ethniques "complexes" mais les autorités éthiopiennes et toutes les autres parties concernées doivent accorder la plus haute priorité aux intérêts de leur peuple, conformément aux principes de base consacrés par le droit international et la Charte de l’ONU.
Les principes de non ingérence dans les affaires intérieures des États et de règlement pacifique des différends doivent également être constamment respectés, a-telle conclu.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que la situation en Éthiopie inquiète de plus en plus le continent africain et la communauté internationale dans son ensemble. La confrontation militaire dans la région septentrionale du Tigré s’étend et le niveau des souffrances humaines augmente avec de graves implications politiques, économiques et humanitaires pour l’Éthiopie et l’ensemble de la région.
Il a réitéré que toutes les parties doivent cesser immédiatement les hostilités, assurer un accès humanitaire sans restriction, rétablir pleinement les services publics, et créer les conditions nécessaires au début d’un dialogue politique dirigé par l’Éthiopie afin de trouver une solution à cette crise.
Les pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont demandé aux gouvernements et des parties prenantes d'observer le droit international humanitaire, d'augmenter leur soutien et de faciliter les activités humanitaires aux habitants.
Certains pays ont également souligné l'importance de respecter l'indépendance et la souveraineté de l'Éthiopie ainsi que le rôle des pays et des organisations de la région dans la promotion du dialogue et la résolution de la crise actuelle.
VNA/CVN