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Un panneau d'information sur les trains Eurostar pour Londres au départ de la Gare du Nord, à Paris, le 16 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La validité des tests au départ du Royaume-Uni est réduite de 48 heures à 24 heures, et un système d'isolement à l'arrivée en France est également instauré, a confirmé Matignon dans un communiqué.
Confronté à une flambée des contaminations liée au variant Omicron du coronavirus, le Royaume-Uni a fait état mercredi de 78.610 cas positifs enregistrés en 24 heures, du jamais vu depuis le début de la pandémie en 2020, selon des chiffres officiels. Réagissant aux décisions françaises, le porte-parole du premier ministre britannique Max Blain a simplement relevé que "le choix de l'approche est à la discrétion de chaque pays".
"À compter de ce samedi 18 décembre matin 0 heure", il y aura "obligation de disposer d'un motif impérieux pour se rendre ou venir du Royaume-Uni, pour les personnes non vaccinées comme les personnes vaccinées", mais ces motifs "ne permettront pas de se déplacer pour raisons touristiques ou professionnelles", a précisé le gouvernement dans son communiqué.
"On devait partir samedi 18 décembre en France avec l'eurotunnel mais des amis de France nous ont prévenu ce matin", explique par téléphone Elena Orsini, une Italienne de 47 ans qui travaille dans la finance à Londres. "C'est encore une fois la panique, la course", déplore-t-elle.
Connor Jackson, touriste britannique qui termine tout juste ses vacances en France et s'apprête à retourner en Angleterre, regrette sur le quai de la gare du Nord à Paris ce qui "ressemble à un retour en arrière alors qu'on avançait dans la bonne direction".
Pourront se rendre au Royaume-Uni ou entrer en France pour "motif impérieux" tout "ressortissant français, ainsi que son conjoint (marié, pacsé et concubin) et ses enfants", et tout "ressortissant britannique et membres de sa famille bénéficiaires de l'accord" sur le Brexit.
De même pour les "ressortissant(s) de l'Union européenne ou assimilé" ainsi que "leurs conjoints et leurs enfants ayant leur résidence principale en France", et les "ressortissants de pays tiers, titulaires d'un titre de séjour ou d’un visa de long séjour français ou européen" résidant en France.
AFP/VNA/CVN