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Une ferme de 15 m de long et de 10 m de haut grutée au sommet de Notre-Dame de Paris, le 11 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après le lancement en avril du montage de la flèche qui doit être reconstruite à l'identique, il s'agit d'une étape importante de la reconstruction qui devrait permettre aux Parisiens de retrouver "la silhouette familière de leur cathédrale à la fin de l'année", a estimé le général Georgelin, qui dirige l'établissement public, maître d'ouvrage du chantier de reconstruction. "Pas à pas, nous avançons vers la réouverture, calmes et sereins", a-t-il déclaré, en présence du ministre des Transports, Clément Beaune.
Trois fermes, réalisées dans des ateliers de charpentiers spécialisés et assemblées à Ivry-Sur-Seine, constituent l'ossature des charpentes qui entourent la flèche de Notre-Dame ainsi que les bras du transept. Elles ont été acheminées mardi matin 11 juillet par une barge sur la Seine, fermée pendant quelques heures à la circulation fluviale aux abords de la cathédrale.
La première de ces pièces en bois - d'une douzaine de mètres de haut et d'environ sept tonnes - a ensuite été grutée au sommet de la cathédrale où les fermes trouveront leur emplacement définitif durant l'été, selon l'établissement public.
La réouverture de Notre-Dame est toujours prévue en décembre 2024, après les JO de Paris à l'été qui ne devraient pas avoir de répercussions sur la poursuite des travaux, a réaffirmé le général Georgelin.
Les nombreux touristes attendus pour l'occasion ne pourront donc pas encore visiter ce chef-d’œuvre de l'art gothique qui attirait 12 millions de visiteurs par an avant l'incendie.
AFP/VNA/CVN