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L'autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris au milieu des gravats, une semaine après l'incendie qui a ravagé sa toiture, le 15 mai 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ce programme est entièrement à la charge de la cathédrale puisqu’il n’est pas couvert par la souscription nationale. Il a été approuvé dans son principe, sous réserve de quelques adaptations, le 9 décembre, par la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA)", rappelle la fondation dans un communiqué.
Six projets vont ainsi être "progressivement mis en œuvre jusqu’à la réouverture complète de la cathédrale", prévue en 2024.
Parmi eux, l'extension de l'orgue de choeur, pour laquelle 1,2 million d'euros ont déjà été récoltés par la fondation.
Cinq autres aménagements restent à financer partiellement, d'un coût total estimé, à ce stade, à "six millions d'euros et pour lesquels 1,3 million d'euros de dons ont déjà été recueillis", a précisé Christophe Rousselot, délégué général de la fondation Notre-Dame. "Il reste donc 4,7 millions d'euros à collecter d’ici juin 2024", a-t-il ajouté.
Pour "le remplacement du mobilier liturgique (tabernacle, autel, baptistère, ambon, bancs…); l'aménagement du parcours catéchuménal, du nord au sud, à travers 12 chapelles entourant la nef; les équipements de mise en lumière et de son; la reconstruction du reliquaire de la Couronne d’épines et l’aménagement d’un espace de prière associé; et enfin, la rénovation complète de la présentation du Trésor de Notre-Dame", a-t-il détaillé.
Le Trésor de Notre-Dame, abrité dans une salle qui doit être entièrement rénovée, comprend notamment "des pièces d'orfèvrerie, la tunique de Saint-Louis et des chasubles utilisées pour de grandes célébrations au cours des siècles, ainsi qu'un candélabre du sacre de Napoléon", selon M. Rousselot.
La souscription nationale, lancée par la loi de juillet 2019, a permis de recueillir 853 millions d'euros de dons et promesses de dons de particuliers et d'entreprises français et internationaux.
C'est un établissement public, spécialement créé, qui est chargé du chantier de sécurisation et de restauration dans son ensemble.
Selon M. Rousselot, le coût du chantier de sécurisation de Notre-Dame, achevé cet été et qui avait été estimé à 165 millions d'euros, s'élève finalement à "151 millions d'euros". Il a notamment permis le démontage de l'échafaudage qui était en place lors de l'incendie.
Le chantier de restauration à proprement parler doit démarrer cet hiver.
AFP/VNA/CVN