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| Conférence générale sur la planification de l’activité de 2013 du secteur de la noix de cajou |
Selon les études de cette association, les anacardiers commencent à fructifier et la principale récolte devrait intervenir fin mars début avril. Nombre d’entreprises ont déjà engagé leur activité commerciale pour cette année, mais la Vinacas n’est toutefois pas encore en mesure de fournir le volume des achats de matière brute pour 2013. En revanche, elle préconise à ses membres de veiller à leurs marges en suivant étroitement l’évolution des cours des marchés fournisseurs et clients.
Toujours afin d’éviter des pertes commerciales, la Vinacas suggère aussi à ces entreprises de veiller à la qualité des noix importées ainsi que de standardiser les conditions contractuelles de leur importation avec leurs fournisseurs étrangers, en particulier avec ceux du Nigeria et du Bénin.
Si ordinairement les entreprises vietnamiennes achètent de la noix de cajou brute à des fournisseurs ou intermédiaires indiens et singapouriens, certaines comptent augmenter cette année leurs importations d’Afrique, ce qui a conduit le président de l’association, M. Nguyên Duc Thanh, à leur recommander de faire attention lors de la conclusion de transactions sur ce marché.
En effet, “les entreprises vietnamiennes achètent peu en Afrique, elles doivent donc prévoir les risques éventuels. Par exemple, au Nigeria, il faut vérifier la fraîcheur des noix qui peuvent provenir de stocks de l’année dernière, ce qui pourrait entraîner des pertes pour leur acquéreur”, a expliqué M. Nguyên Duc Thanh.
“La qualité de la noix de cajou de la première récolte est très bonne en raison des bonnes conditions climatiques, et la frainte lors de la phase de décorticage est estimée à seulement 11 à 12%. Mais cette année, il pourrait fort bien n’y avoir que deux récoltes au lieu des trois de l’an dernier”, ajoute M. Pham Ngoc Khiêm, représentant de la société Donafoods.
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| Transformation de la noix de cajou pour l'exportation |
Les fluctuations des cours dans le monde demeurent trop souvent impénétrables pour les entreprises. M. Lê Quang Luyên, président du conseil d’administration de la société Quôc An, considère que si les cours ne vont pas à la hausse, les entreprises pourront difficilement augmenter leurs tarifs fournisseurs, ce qui conduira plusieurs cultivateurs domestiques à changer de culture afin de conserver leur chiffre d’affaires.
Par ailleurs, en vue de limiter au mieux les pertes et d’augmenter les bénéfices en 2013, la Vinacas conseille à ses membres d’éviter de constituer des stocks trop importants mais, au contraire, de chercher à travailler en flux tendu, suivant leurs commandes donc. D’autant que, l’association estimant que les cours mondiaux vont prochainement augmenter, il faut veiller à assurer la meilleure qualité des produits. Cela dit, cette estimation la conduit à considérer que la production nationale devrait a priori égaler celle de l’année précédente.
Selon les données dont elle dispose, le Vietnam a exporté en janvier 2013 plus de 18.000 tonnes de noix pour un chiffre d’affaires de 109 millions de dollars représentant une forte croissance de 152% sur douze mois glissants, grâce notamment aux plus de 3.000 tonnes obtenues des États-Unis et des près de 5.000 tonnes de la Chine, outre les commandes d’UE et des autres marchés.
Truong Giang/CVN