>>Intensification de la coopération sanitaire Vietnam - ASEAN
La ministre de la Santé, Nguyên Thi Kim Tiên, des homologues de l'ASEAN et le ministre chinois de la Santé. |
Dans son discours, la ministre vietnamienne de la Santé, Nguyên Thi Kim Tiên, a déclaré que le Vietnam était un État membre responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le Vietnam se soumet aux exigences de compétences de base du Règlement sanitaire international (IHR) depuis 2014 et continue de consolider ses acquis. Actuellement, le Vietnam élabore un plan directeur pour la mise en œuvre du IHR (2005) afin de poursuivre les recommandations de 2016 concernant l'évaluation conjointe (JEE).
Le Vietnam partage de longues frontières avec la Chine, le Laos et le Cambodge. Chaque jour, un grand nombre de personnes, de transports et de marchandises traversent les frontières, ce qui entraîne un risque élevé de transmission de maladies infectieuses transfrontalières telles que la grippe A (H7N9), Ebola, Mers-CoV, rougeole, paludisme, etc. Le Vietnam recommande de renforcer la coopération entre l'ASEAN, la Chine, la République de Corée et le Japon en matière de prévention et de contrôle des maladies infectieuses émergente. Un projet qu’il souhaite mettre en place grâce au partage d'informations sur les nouvelles maladies transmissibles par l'intermédiaire du Point focal national (RSI). Partage d'expériences
Il est nécessaire de favoriser également les échanges de nouvelles expériences et compétences à travers des ateliers techniques et des formations. Ajouter à cela, le renforcement de la coopération entre les provinces frontalières afin de faciliter les enquêtes conjointes, la recherche et la réponse aux maladies infectieuses. Sans oublier de partager régulièrement, chaque année, les progrès de la mise en œuvre du RSI entre les pays de l'ASEAN et les trois pays partenaires.
La ministre de la Santé, Nguyên Thi Kim Tiên, et le le vice-ministre sud-coréen de la Santé et du Bien-être social, Kim Ganglip. |
Lors de la 7e réunion des ministres de la Santé de l’ASEAN et de la Chine sur le thème "Innovations pour améliorer la qualité des services de santé", la ministre Nguyên Thi Kim Tiên a souligné que le Vietnam accordait une attention particulière à l'amélioration de la qualité de service sanitaire. Par exemple, la mise en place d'un réseau de médecins familiaux pour faciliter l'accès aux soins de santé de la population; le renforcement du réseau par les hôpitaux-satellite et le transfert de technologies. Le Vietnam met l’accent sur l’amélioration de la qualité des services sanitaires grâce à des interventions globales dans le cadre du Plan d’action national. Le secteur de la santé se concentre également sur le développement de technologies approfondies telles que la transplantation d’organes, la chirurgie laparoscopique, l’immunologie, la radiothérapie, etc. Le secteur de la santé améliore également les applications médicales intelligentes dans la gestion et la fourniture de services techniques médicaux.
Actuellement, la qualité des services de santé au Vietnam s'améliore. Le taux de satisfaction des personnes interrogées par un organisme indépendant montre que plus de 80% des patients sont satisfaits de la qualité des soins de santé. Le Vietnam continuera d’améliorer et d’innover son système de santé afin de contribuer à une communauté de l’ASEAN saine et durable.
À cette occasion, Nguyên Thi Kim Tiên, avec le vice-ministre sud-coréen de la Santé et du Bien-être social, Kim Ganglip, ont discuté du renforcement et de l’élargissement des domaines de coopération dans la santé. Nguyên Thi Kim Tiên a demandé au ministère sud-coréen de soutenir et de partager les expériences acquises sur la création du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ainsi que de l’Agence de gestion pharmaceutique et alimentaire. Elle a proposé d'intensifier la coopération entre les ministères de la Santé des deux pays dans la démographie et le planning familial.
Huong Giang/CVN