>>Éviter à tout prix la congestion de marchandises à la frontière sino-vietnamienne
>>Le secteur agricole affiche un excédent commercial sur les deux premiers mois
>>Expansion des débouchés pour les fruits et légumes vietnamiens
Au poste frontalier de Kim Thành dans la province septentrionale de Lào Cai. |
Photo : VNA/CVN |
Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Lê Minh Hoan a souligné que le passage de l'exportation non officielle à l'exportation officielle est une révolution qui nécessite de la persévérance, de la volonté et de la préparation de l'ensemble des systèmes de production et de commerce.
Nguyên Quôc Toan, directeur du Département de transformation et du développement des marchés du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a déclaré que la Chine, l'un des plus grands importateurs de produits vietnamiens, renforcait le contrôle sur les produits non exportés via les canaux officiels. Compte tenu de cela, certains produits agricoles du Vietnam comme le durian et le fruit de la passion, qui ont longtemps été expédiés par les frontaliers, ne peuvent plus entrer sur ce marché.
Le directeur de la Sarl Huy Long An, Vo Quan Huy, a souligné que la Chine avait normalisé les importations, mais que les entreprises vietnamiennes ne semblent pas encore prêtes.
Bien que le Vietnam possède de nombreux produits en demande en Chine, pour réussir à exporter vers ce marché, les entreprises doivent améliorer leurs mesures commerciales pour répondre aux exigences de l'importateur, a-t-il noté.
Le fruite du dragon, produit d'exportation phare en Chine. |
Photo : VNA/CVN |
Dinh Cao Khuê, président du Conseil administratif de la Compagnie par actions des aliments Dông Giao (DOVECO), a souligné la nécessité de passer à l'exportation officielle dès que possible, car chaque problème commercial deviendra transparent à ce moment-là.
Il a appelé le ministère de l'Agriculture et du Développement rural à se coordonner avec le ministère de l'Intérieur pour consolider les associations professionnelles, car certaines d'entre elles travaillent de manière inefficace et n'ont pas saisi les informations sur le marché.
Pendant ce temps, le vice-secrétaire général de l'Association vietnamienne des exportateurs et producteurs de produits aquatiques (VASEP), Nguyên Hoài Nam, a noté que la Chine était un grand marché avec des exigences strictes, de sorte que la gestion de la qualité des exportations devrait être systématique, tout comme la façon dont le Vietnam exporte des marchandises vers des marchés tels que l'UE et le Japon.
Il a également recommandé que les secteurs soient impliqués et que le rôle des ministères, des entreprises et des localités soit identifié afin d'aider les entreprises à accéder à l'information.
En outre, il est nécessaire d'investir davantage dans la conservation des produits agricoles, et l'État devrait mettre en place des politiques foncières et de capital favorables pour attirer les investissements dans ce domaine, a ajouté Nguyên Hoài Nam.
La valeur d’import-export des produits agro-sylvicole et aquatiques entre le Vietnam et la Chine a atteint 12,6 milliards d'USD en 2021, en hausse de 18,39% sur un an. Il s'est établi à plus de 1,83 milliard d'USD au cours des deux premiers mois de 2022, en baisse de 1,7%, dont 1,3 milliard d'USD d'exportations du Vietnam (en baisse de 7,4%) et 515 millions d'USD d'importations en provenance de Chine (en hausse de 16,6%), selon le ministère de l'Agriculture et du Développement rural.
VNA/CVN