>>Danemark : mort de la journaliste suédoise portée disparue à bord d'un sous-marin
La journaliste suédoise Kim Wall, dans une photo diffusée le 12 août par sa famille. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"L'ADN du tronc correspond à celui de Kim Wall", a indiqué la police danoise sur son compte Twitter, précisant que d'autres informations seraient communiquées au cours d'une conférence de presse à 09h00 (07h00 GMT).
Ce tronc de femme, dont les bras, les jambes et la tête ont été "délibérément sectionnés" selon l'autopsie, a été découvert lundi 21 août par un promeneur dans la baie de Køge", à environ 50 km au sud de Copenhague.
Kim Wall, journaliste expérimentée de 30 ans, avait embarqué le soir du 10 août à bord du Nautilus avec Peter Madsen, le concepteur et propriétaire danois du submersible, dans le cadre d'un reportage.
Elle avait été portée disparue par son compagnon inquiet le 11 août. Le même jour, Peter Madsen était secouru par les autorités danoises dans les eaux de l'Öresund, entre les côtes du Danemark et de la Suède, peu avant le naufrage de son sous-marin dont les enquêteurs pensent qu'il l'a intentionnellement sabordé. L'engin a depuis été renfloué et passé au peigne fin par la police scientifique.
La journaliste suédoise Kim Wall se tient près d'un homme dans la tour du sous-marin Nautilus à Copenhague, le 10 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Peter Madsen avait dans un premier temps affirmé avoir débarqué vivante la journaliste sur la pointe de l'île de Refshaleøen, à Copenhague, dans la soirée du 10 août. Il s'est ensuite ravisé en garde à vue, expliquant que Kim Wall avait succombé à un accident et qu'il avait jeté son corps à la mer dans la baie de Køge.
Cette nouvelle version n'a pas convaincu les enquêteurs qui le soupçonnent toujours d'"homicide involontaire par négligence".
Kim Wall, journaliste indépendante, avait collaboré avec The Guardian et le New York Times. Diplômée de l'École de journalisme de Columbia (New York), elle était basée à New York et en Chine.