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Aung San Suu Kyi (centre) veut faire revenir les investisseurs au Myanmar. |
Photo: Reuters/VNA/CVN |
Prenant la parole lors d’un sommet de deux jours consacré aux investissements économiques, organisé dans la capitale Naypyidaw, la conseillère d’État du Myanmar, Aung San Suu Kyi, a vanté le potentiel économique de son pays, sa situation géographique attrayante, son expansion des marchés intérieurs et sa population jeune. Elle a également énuméré certaines des réformes entreprises par son gouvernement depuis son arrivée au pouvoir en 2016.
Les investisseurs se sont plaints du fait que le gouvernement birman s'est trop concentré sur la fin des conflits armés dans le pays, et pas assez sur les réformes économiques et leurs besoins. De nombreuses entreprises craignent que certaines des sanctions occidentales qui étouffèrent l'économie sous le régime de la junte ne soient rétablies.
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé l'année dernière que certains investisseurs étrangers retardaient l'approbation finale de leurs projets jusqu'à ce qu'il soit clair que la situation pourrait évoluer.
L'Union européenne envisage en effet des sanctions commerciales à l'encontre du Myanmar suite à la crise des Rohingyas. Ces mesures pourraient inclure la lucrative industrie textile du Myanmar et potentiellement mettre en péril des milliers d'emplois.
La Banque mondiale (BM) a annoncé le mois dernier qu'elle prévoyait que la croissance du Myanmar tomberait à 6,2% en 2018-2019, contre 6,8% l'année précédente.
VNA/CVN