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Fabio Quartararo s'adresse aux journalistes sur le circuit international de l'Algarve à Portimao le 21 avril 2021, avant le Grand Prix MotoGP du Portugal. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Français compte 17 points de retard sur le leader surprise du championnat, l'Italien Enea Bastianini (Ducati-Gresini). Ses résultats sont irréguliers avec une 2e place en Indonésie mais seulement une 7e au dernier GP des Amériques après une 8e en Argentine.
Le circuit tracé au pied des collines de l'Algarve lui convient toutefois bien. Vainqueur facile l'an passé, il entend rééditer cette année d'autant que sa Yamaha souffre moins de son manque de vitesse de pointe sur ce circuit tout en dénivelés et virages.
"À Portimao, je veux me battre pour le podium et quand je suis venu ici en avril l'an dernier, j'ai gagné", se rappelle "El Diablo". "Je veux piloter comme ça à nouveau, le but est toujours d'être le premier et de faire du mieux que nous pouvons", assure-t-il alors que le paddock fait état de tensions entre lui et son écurie sur le manque de performance de sa Yamaha. Les motos des marques japonaises semblent en effet marquer le pas depuis le début de la saison.
Alors qu'elles dominaient la scène du MotoGP depuis près de quinze ans et le titre de Casey Stoner (Ducati) en 2007, ce sont trois marques européennes qui ont remporté les quatre premières épreuves de la saison : deux victoires pour les Italiens de Ducati, une pour ceux d'Aprilia et une pour l'Autrichienne KTM.
Pour cette première course européenne de la saison, KTM peut compter sur le local de l'étape, Miguel Oliveira, vainqueur à Portimao en 2020 et cette année en Indonésie. Mais avec KTM c'est souvent tout ou rien et Oliveira n'est que 9e au classement provisoire du championnat, derrière son coéquipier sud-africain Brad Binder, 6e.
Le client est roi chez Ducati
Du côté de Ducati, l'écurie d'usine avec l'Italien Francesco Bagnaia et l'Australien Jack Miller marque un peu le pas en ce début de saison et c'est l'écurie cliente Gresini qui la devance avec les deux succès de Bastianini.
Révélation du début de l'année, l'Italien de 24 ans a débuté en MotoGP l'an dernier, auréolé d'un titre en Moto2 en 2020. Il devance au championnat l'Espagnol Alex Rins (Suzuki) de cinq points et Aleix Espargaro (Aprilia) de 11 unités.
Alors que s'ouvre la partie européenne de la saison, Bastianini a avoué jeudi 21 avril à Portimao que s'il s'attendait à l'aborder dans les premiers du classement, il ne pensait pas "arriver en tête pour la première course européenne". Mais il estime qu'il lui sera difficile de garder la tête, le weekend s'annonçant de plus difficile avec du vent et aussi la pluie attendue vendredi éé avril pour les essais et samedi pour les qualifications.
Fort d'une deuxième place l'an dernier au Portugal, Bagnaia veut rattraper un début de saison difficile le plaçant à une lointaine 12e place au championnat dont il partait pourtant comme l'un des favoris. "Je retrouve mes sensations que j'avais sur ma moto" l'an dernier, assure le Turinois, soulignant toutefois qu'il manquait de vitesse de pointe au dernier GP des Amériques, terminé en 5e position.
Du côté des Japonais, Suzuki semble la mieux armée avec Rins et son compatriote Joan Mir, champion du monde 2020 et 4e au championnat, à 15 points de Bastianini. Mais les machines bleues sont toujours à la recherche d'une victoire cette saison.
Chez Honda, Marc Marquez a montré à Austin qu'il était de nouveau en pleine possession de ses moyens avec une remontée impressionnante après un départ raté. "Le but était de retrouver la confiance et nous y sommes parvenus", a-t-il assuré jeudi 21 avril.
Le sextuple champion du monde a dû faire l'impasse sur les GP d'Indonésie et d'Argentine suite à une lourde chute et entend montrer qu'il peut encore gagner.
Portimao est une piste "où il faut trouver le rythme" pour être rapide, assure le champion espagnol.
Autre candidat à la victoire, Aprilia, qui semble enfin avoir trouvé la recette pour sortir du fond de peloton avec la première victoire de l'Espagnol Aleix Espargaro en Argentine.
AFP/VNA/CVN