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Mission accomplie pour les joueurs américains vainqueurs de l'Italie en quart de finale du Mondial à Manille, le 5 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour Team USA, qui affrontera vendredi 8 septembre en demi-finales l'Allemagne ou la Lettonie.
Battus pour la première fois du tournoi dimanche 3 septembre (110-104) par les Lituaniens après un faux départ (12-31 après le premier quart-temps, 37-54 à la pause), les Américains ont cette fois effectué un début de match tonitruant, suffisant pour passer l'obstacle des quarts sur lequel ils avaient buté au Mondial-2019 (défaite face à la France).
Ils ont infligé, d'abord avec leur cinq majeur puis avec la "second unit" entrée assez tôt au relais, une pression physique en défense impressionnante aux Italiens, les forçant à prendre une multitude de tirs forcés.
"On a effectué un gros effort défensif dès le début, réussi à maintenir la pression. Il s'agit de notre meilleure performance défensive depuis le début du tournoi", a souligné le sélectionneur américain Steve Kerr, qui a apprécié "la force et l'énergie" déployées par son équipe.
L'Américain Walker Kessler claque un dunk renversé sur la tête de l'Italien Gabriele Procida à Manille, le 5 septembre. |
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Résultat : 24-14 à la fin du premier quart-temps puis 46 à 24 à la pause, où la Nazionale, qui avait pourtant terminé en tête de son groupe du deuxième tour, affichait un pourcentage de réussite indigne au tir (9/37 dont 2/19 à 3 pts), son joueur vedette Simone Fontecchio en tête (1/6 à longue distance).
"Bank Ero"
"Mes joueurs ne méritaient pas de jouer contre les États-Unis car nous avons fini premiers (et les États-Unis deuxièmes de leur groupe, NDLR). Mais c'est le sport", a concédé le sélectionneur italien Gianmarco Pozzecco.
Le match était plié avant même la seconde période et Anthony Edwards, le leader des États-Unis avant les quarts de finale, n'a même pas eu besoin de marquer (0 pt en première période, 3 au total), laissant la vedette à Mikal Bridges (14 pts avant la mi-temps dont 2/3 longue distance, 24 au final).
"On a donné le ton du match, puis le banc a continué le boulot. Il faut jouer sur nos points forts dès le début, avoir faim et ne pas être égoïste", a affirmé Bridges.
La seconde période a ressemblé à un long pensum pour les Italiens, contraints d'essayer de simplement adoucir un peu l'addition finale face à Team USA, volontiers chambreur.
L'intérieur américain Paolo Banchero au dunk contre l'Italie en quart de finale du Mondial à Manille, le 5 septembre. |
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Il a aussi fait le spectacle pour réchauffer un peu l'ambiance de la Mall of Asia Arena, remplie aux trois-quarts et souvent silencieuse, sauf pour rugir sur des paniers du chouchou Austin Reaves. Ou sur ce "alley-oop" offert, en toute fin de troisième quart-temps, par Tyrese Haliburton à Paolo Banchero.
Banchero, accusé par la fédération italienne de lui avoir promis d'intégrer la Nazionale avant de choisir les États-Unis, a eu droit à son mot de bienvenue de la part de la poignée de supporters azzurri présents.
Ils ont ainsi déployé une banderole où était inscrit "Bank Ero", jeu de mots entre le patronyme et le supposé appât du gain de l'intérieur d'Orlando. Sa route continue cependant.
AFP/VNA/CVN