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Nasser al-Khater, secrétaire général adjoint du comité organisateur du Mondial-2022, en conférence de presse à Doha, le 5 décembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Nous n'avons pas eu de discussions autour d'un partage" des matches avec un ou plusieurs autres pays, a ainsi affirmé Nasser al-Khater, secrétaire général adjoint du comité organisateur du Mondial-2022.
Il y a quelques jours, le président de la FIFA Gianni Infantino, qui envisage déjà d'élargir le nombre de participants à 48 nations dès la prochaine édition, avait évoqué la possibilité d'une Coupe du monde 2022 qui ne serait pas seulement hébergée au Qatar mais également dans d'autres pays du Golfe persique.
En cas d'élargissement de la compétition, le nombre de matches passerait de 64 à 80, ce qui compliquerait la tâche pour le petit émirat.
Le président de la FIFA a même suggéré qu'un tel processus pourrait contribuer à la paix au Moyen-Orient, à un moment où le Qatar est au centre de la pire crise diplomatique du Golfe depuis des années.
L'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar en juin 2017 en l'accusant de ne pas prendre assez de distance avec l'Iran et de soutenir des groupes islamistes radicaux, dont les Frères musulmans.
Le Qatar nie soutenir des groupes extrémistes, accusant en retour ses voisins de vouloir provoquer un changement de régime à Doha.
"Il n'y aura rien d'imposé", a cependant affirmé al-Khater. "Il s'agit d'une étude de faisabilité puis un processus de consultation. Et sur la base de l'étude de faisabilité et des discussions, un accord sera conclu. Rien ne sera décidé unilatéralement."