>> Wall Street termine en baisse, le Dow Jones rate le record de hausses consécutives
>> Wall Street termine en hausse ; résultats et inflation séduisent
La station de métro Wall Street à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice Dow Jones a grappillé 0,28% à 35.559,53 points, le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 0,21% à 14.346,02 points et l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,15% à 4.588,96 points.
Le S&P 500 a gagné 3% en juillet, signant son cinquième mois positif consécutif, de même que pour le Nasdaq (+3,8%). L'indice des valeurs vedettes Dow Jones a aussi avancé de quelque 3% sur le mois.
"Il y a eu des prises de profits et c'est probablement sain pour le marché avec la montée qu'on a eue", ces dernières semaines, a indiqué Peter Cardillo de Spartan Capital.
"En attendant, ce dont nous avons besoin, c'est d'un nouveau catalyseur car le marché a déjà pris en compte la saison des résultats", a-t-il ajouté.
"On est parvenu à mi-chemin de la saison des résultats et jusqu'ici ceux-ci ont été généralement meilleurs que prévu", a commenté pour sa part Art Hogan de B. Riley Wealth Management.
"Sur les 220 firmes du S&P 500 qui ont publié leurs résultats, 81% sont au-dessus des prévisions", a noté l'analyste.
Les investisseurs attendent ainsi surtout les chiffres officiels de l'emploi pour juillet aux États-Unis qui seront publiés vendredi 4 août .
Pour Edward Moya d'Oanda, "les traders ne vont pas beaucoup changer de positions avant le rapport sur l'emploi vendredi 4 août".
Ce rapport devrait continuer de montrer que le marché du travail reste "tendu" aux États-Unis, estime l'analyste.
Les projections misent en effet sur encore 200.000 nouvelles créations d'emplois mais avec une augmentation du salaire horaire un peu moins forte que le mois précédent (+0,3%).
L'humeur des investisseurs a aussi été rendue prudente par l'enquête mensuelle de la Réserve fédérale (Fed) auprès des gestionnaires de prêts des grandes banques (SLOOS) qui montre que les conditions des prêteurs restent sévères.
"En dépit de la fin de la crise bancaire" intervenue en mars avec la faillite de Silicon Valley Bank, "les conditions de crédit demeurent inhabituellement strictes", a noté Paul Ashworth de Capital Economics.
L'analyste souligne que si le pourcentage des banques resserrant leurs conditions pour les prêts immobiliers commerciaux a un peu baissé, en revanche, le pourcentage des établissements rendant les conditions plus strictes pour les prêts industriels et commerciaux a atteint un nouveau plus haut pour le cycle actuel.
À la cote, l'action Uber a grimpé de 2,74% à 49,46 USD alors que le groupe doit annoncer ses résultats trimestriels mardi 1er août. Son rival Lyft a aussi pris 1,84%.
Cava, l'enseigne de restauration rapide d'inspiration méditerranéenne introduite en Bourse avec succès en juin au prix de 22 USD, a bondi de presque 8% pour terminer à 57,11 USD.
Le géant pharmaceutique Johnson and Johnson a décroché de 3,98% à 167,53 USD, alors que son plan pour faire porter à une société tierce les dommages liés aux poursuites dans le dossier de son talc potentiellement cancérigène, a été retoqué par un juge. J&J a annoncé qu'il allait faire appel.
Le secteur énergétique a tiré le marché comme Exxon (+2,96%) ou Chevron (+3,02%) à la faveur d'un bon mois de juillet pour les cours du brut qui ont enregistré leur plus forte hausse sur un mois depuis avril 2022 (+14% pour le Brent).
Sont également attendus en fin de semaine les résultats des méga-capitalisations Apple (+0,32%) et Amazon (1,11%) jeudi 3 août après la clôture tandis que les indicateurs d'activité des secteurs manufacturier et des services (ISM) seront publiés respectivement mardi 1er août et jeudi 3 août.
Sur le marché obligataire, les taux à dix ans étaient en très légère hausse à 3,96%.
AFP/VNA/CVN