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Selon l’auteur, c'était dès le 15 février de cette année que la déclaration du président de l'ASEAN sur une réponse collective de l'ASEAN à l'épidémie de coronavirus a été publiée. La déclaration a exprimé de vives inquiétudes face à la propagation du COVID-19 et l'a reconnu comme une urgence de santé publique de portée internationale. La déclaration a mis l'accent sur l'extension de l'aide aux pays du monde entier dans leur lutte contre la propagation du COVID-19 et sur un soutien humanitaire à la Chine sous la forme de fourniture de masques et d'autres équipements médicaux.
Le Vietnam, en tant que président de l'ASEAN en 2020, a dirigé les efforts des pays du bloc régional pour élaborer une réponse à l'épidémie de coronavirus. |
Photo : VNA/CVN |
En tant qu'organisation régionale, l'ASEAN a également travaillé pour une réponse conjointe et coordonnée pour relever les défis posés par le COVID-19. Elle a non seulement augmenté les niveaux de sensibilisation de ses pays membres, mais a également assuré les liens avec les organisations internationales et d'autres pays pour une réponse à plusieurs niveaux afin de résoudre les problèmes posés par le virus.
L’article indique en outre que la manière optimale pour l'ASEAN de faire face à la pandémie est de se mobiliser et de réagir collectivement en tant que bloc régional. Les États membres doivent donner la priorité au droit à la santé et à la protection sociale, ou à la sécurité, pour tous, y compris les plus vulnérables. Réformer le système de protection sociale et l'intégrer dans le plan de relance économique post-COVID-19 sont essentiels pour réduire le taux de pauvreté croissant à la suite de la pandémie. Il est également important d’apprendre des meilleures pratiques dans d’autres pays, en particulier pour élaborer des politiques qui incluent des opportunités sociales et économiques plus larges.
L’auteur insiste également sur l’importance de l’établissement d’une consultation et d’une coopération plus ciblées sur la politique de santé publique, de la réutilisation de la Commission intergouvernementale des droits de l'homme de l'ASEAN (AICHR) ainsi que d'autres experts compétents pour donner aux États membres des conseils sur la répartition égale de leurs besoins médicaux, alimentaires et d’autres afin de garantir que personne n'est laissé pour compte. Enfin, le Conseil consultatif des entreprises de l'ASEAN peut s'associer à la réponse régionale pour attirer la participation du secteur privé à l’octroi de services et fournitures essentiels et pour soutenir les travailleurs déplacés dans leurs chaînes de valeur.