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Une fois achevé, ce centre de recherche et de production de vaccins ARN de Moderna au Royaume-Uni produirait des premiers lots en 2025. |
Photo : Reuters/VNACVN |
Le contrat, dont les termes financiers n'ont pas été communiqués, visent à donner accès aux patients du service public de santé britannique "à la prochaine génération de vaccins et traitements", a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué.
Il prévoit un centre de recherche et développement sur les vaccins ARN, un centre de production de vaccins, et la tenue d'une importante part des essais cliniques sur le sol britannique.
Le gouvernement souligne le rôle "pivot" de cette technologie dans la lutte contre la pandémie, et son "potentiel pour permettre des percées concernant certains types de maladies comme le cancer, la grippe, la démence ou les maladies cardiaques".
La construction doit commencer dès cette année pour de premiers vaccins produits en 2025. "Le centre pourra augmenter rapidement sa production en cas d'urgence sanitaire, renforçant la capacité du Royaume-Uni à répondre aux futures pandémies", est-il précisé.
"Notre investissement va garantir des vaccins contre les virus les plus dangereux, nous plaçant au premier rang des batailles contre les menaces futures", a insisté le Premier ministre Boris Johnson, cité dans le communiqué.
Le Royaume-Uni, l'un des pays les plus touchés par la pandémie de COVID-19 avec près de 180.000 morts, a acheté des vaccins en masse ces dernières années, notamment de technologies ARN achetées à Pfizer et Moderna, tandis qu'il produisait surtout des sérums plus classiques AstraZeneca/Oxford.
APS/VNA/CVN