>>À Genève, le Conseil des droits de l’Homme ouvre les travaux de sa 40e session
Un enfant de 11 ans utilise un ordinateur portable dans un camp de réfugiés syriens en Jordanie. |
La Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a annoncé mercredi 24 avril son intention de lancer un projet pour aider les entreprises technologiques à intégrer les principes internationaux établis des droits humains dans leurs pratiques.
"La réglementation des nouvelles technologies doit être souple et capable d'évoluer pour répondre aux besoins changeants de ce secteur", a-t-elle déclaré dans un communiqué de presse à son retour à Genève.
Selon la Haut-Commissaire, on ne peut se permettre de sous-estimer l'urgence de trouver des solutions à certaines des menaces imprévues et peut-être importantes qui pèsent sur les droits de l'Homme en raison des progrès technologiques. "La technologie peut, et doit être, une question de progrès. Mais les forces extrêmement envahissantes qui sont libérées risquent de causer des dommages incalculables s'il n'y a pas suffisamment de contrôles en place pour respecter les droits de l'Homme", a-t-elle ajouté.
Lors de sa visite dans la Silicon Valley du 15 au 18 avril, la cheffe des droits de l'Homme de l'ONU s'est entretenue avec des dirigeants de grandes entreprises technologiques, notamment Apple, Facebook, Google, Microsoft et Salesforce.
Mme Bachelet a également discuté des défis - et des opportunités - posés par les nouvelles technologies avec des experts et des étudiants des universités de Stanford et de Berkeley, ainsi qu'avec des organisations de la société civile, des diplomates, des philanthropes, des technologues et des entrepreneurs travaillant sur des questions techniques.