>>Près de 100 morts dans le glissement de terrain au Guatemala, selon un nouveau bilan
>>Au Guatemala, le bilan d’un glissement de terrain s’alourdit
Opérations de sauvetage suite au glissement de terrain survenu le 1er octobre en banlieue de Guatemala. |
Le même jour, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Pham Binh Minh a fait de même auprès du ministre guatémaltèque des Relations extérieures, Carlos Raul Morales Moscoso.
Le glissement de terrain qui a ravagé dans la nuit du 1er octobre un village près de la capitale du Guatemala a fait 142 morts et 300 personnes disparus, selon un dernier bilan toujours provisoire. Un tiers des corps n’a pu être identifié, a précisé Sergio Cabañas, un des directeurs des opérations de secours de la Coordination nationale de lutte contre les catastrophes naturelles (Conred).
Le précédent bilan de dimanche 4 octobre faisait état de 131 morts et de 300 disparus. Les opérations de recherche avaient dû être suspendues dimanche en raison de pluies sur la zone de la municipalité de Santa Catarina Pinula, située à une quinzaine de kilomètres de la capitale.
Le site de la catastrophe a été interdit à la presse et l’odeur des corps en décomposition oblige les secouristes à porter des masques. Cette catastrophe est la plus importante qu’ait connue le Guatemala cette année, et son bilan dépasse celui des tremblements de terre de 2012 et 2014 survenus dans le sud-est du pays, lesquels avaient fait 45 morts.
VNA/CVN