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| La ministre de la Santé, Nguyên Thi Kim Tiên, lors de sa réunion avec les responsables des hôpitaux de Hô Chi Minh-Ville. |
Au cours de cette réunion, les responsables du Comité populaire municipal ont informé le ministère des mesures préventives ainsi que des scénarii prévus au cas où la Mégapole du Sud détecterait un premier cas suspect.
Hô Chi Minh-Ville a renforcé la surveillance médicale à l’aéroport international de Tân Son Nhât. Le contrôle de la température corporelle est également appliqué, outre la préparation de médicaments et du matériel nécessaire. Les forces de prévention contre le MERS ont aussi commencé à contrôler la température des passagers en provenance de la Thaïlande, pays limitrophe ayant diagnostiqué un premier cas.
Formations à l’intention de milliers de cadres de santé
Hô Chi Minh-Ville a organisé des formations à l’intention de milliers de cadres de santé sur le diagnostic et le traitement du MERS-CoV, parallèlement à l’élaboration d’un plan pour faire face à l’apparition du coronavirus. Plus précisément, l’hôpital des maladies tropicales a organisé quatre cours dans 24 arrondissements et districts, mais aussi pour les établissements de santé privés. À noter que les employés de nettoyage industriel officiant dans les hôpitaux suivent aussi ce cours de formation.
Le Centre municipal de médecine préventive a par ailleurs demandé aux policiers d’aider à contrôler les objets étrangers soupçonnés d’être infectés par le virus MERS-CoV.
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| À l’Hôpital des maladies tropicales, les patients atteints de maladies respiratoires ont l’obligation de porter un masque médical. |
Enfin, les responsables de la mégapole du Sud ont demandé au ministère de la Santé de fournir toutes les informations concernant l’évolution du MERS-CoV, ainsi qu’une assistance technique et humaine.
Actuellement, le Vietnam fait face à plusieurs épidémies (SRAS, H5N1, Dengue, MERS-CoV, etc.). En plus des activités de prévention mises en place, le ministre Kim Tiên a souhaité que Hô Chi Minh-Ville se concentre sur les préparatifs relatifs à la prévention du MERS-CoV.
En conséquence, l’hôpital des maladies tropicales doit augmenter le nombre de lits placés en quarantaine, ainsi que le nombre de chambres d’isolement hypobares, qui devront passer de une actuellement à dix.