Cet événement a été organisé par les ministères vietnamiens de la Santé, de l’Agriculture et du Développement rural, en collaboration avec le Comité populaire de Hoà Binh.
Ces dernières années, la rage a évolué d’une manière plus complexe que d’ordinaire dans les pays de l’Asie du Sud-Est, dont le Vietnam. En 2013, une bonne centaine de décès dus à cette maladie ont été recensés, essentiellement dans les provinces montagneuses du Nord et du Tây Nguyên (hauts plateau du Centre). Dans la seule province de Hoà Binh, ce sont quatre cas mortels qui ont été recensés depuis le début de l'année.
Un défilé faisant écho à la Journée mondiale contre la rage a eu lieu samedi 27 septembre dans la province de Hoà Binh (Nord). |
À cette occasion, les responsables de Hoà Binh et des représentants des ministères et secteurs ont signé un engagement portant sur la ''Prévention et lutte ensemble contre la rage'', l’optique étant de contribuer à l’éradication de cette maladie en 2020.
La Journée mondiale contre la rage, créée en 2007, est l’opportunité d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la rage, une maladie virale qui tue encore chaque année environ 60.000 personnes dans le monde.
Plus de 100 pays rapportent des cas de rage chez des chiens, dont il découle un risque certain pour l’homme. La vaccination d’au moins 70% des chiens interrompt le cycle de transmission chez les chiens et vers l’homme. Il existe des vaccins sûrs, efficaces et financièrement abordables contre la rage canine.
Une personne mordue par un chien enragé conserve une chance de survie si la plaie est immédiatement nettoyée avec le plus grand soin, à grande eau et au savon, et si une prophylaxie post-exposition adaptée est mise en place à temps.
Une vaccination préventive contre la rage peut être pratiquée chez les personnes qui sont fréquemment en contact avec des animaux domestiques ou sauvages. De plus, la surveillance est un fondement important pour comprendre les tendances et orienter les actions visant à éliminer la rage.
VNA/CVN