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Le Serbe Novak Djokovic (droite) et le Britannique Andy Murray après la finale de Roland-Garros remportée par le Serbe, le 5 juin 2016. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Gaël Monfils, N°6 mondial, sera aux premières loges pour assister au duel. Le Parisien participe au Masters pour la première fois de sa carrière à 30 ans.
Seulement 405 points séparent l'Ecossais et le Serbe au classement ATP, sachant que Murray va encore perdre prochainement les 275 points acquis lors de la victoire britannique en Coupe Davis fin 2015.
Les calculs sont soumis à plusieurs inconnues. Globalement c'est celui qui passera un tour de plus que son rival, ou mieux, qui soulèvera le trophée à la fin qui fêtera Noël en tant que N°1 mondial.
Murray, qui s'est installé en haut du classement seulement lundi dernier, le 31 octobre, en est-il capable ?
À 29 ans, il sort d'une année incroyable. Il a remporté Wimbledon pour la deuxième fois, décroché une seconde médaille d'or olympique et gagné ses quatre derniers tournois (Pékin, Shanghai, Vienne et Paris-Bercy). En coulisses, le Britannique est devenu papa d'une petite Sophia.
Il lui en faudra pour sortir d'un groupe où il retrouvera Stan Wawrinka (N°3), Kei Nishikori (N°5) et Marin Cilic (N°7). L'Ecossais s'est déjà incliné une fois contre le Japonais (quart de finale US Open) et contre le Croate (finale Masters 1000 de Cincinnati).
Djokovic l'épouvantail
Djokovic aura un groupe un peu plus facile. Il affrontera Monfils, Milos Raonic (N°4) et Dominic Thiem (N°9), trois adversaires contre qui le Serbe n'a jamais perdu. Il détient un impressionnant bilan de 13 victoires-0 défaite contre le Français, 7-0 contre le Canadien et 3-0 contre le jeune Autrichien.
Finir dans les deux premiers n'a donc rien de farfelu pour le premier Tricolore à participer au tournoi depuis Richard Gasquet en 2013.
Quant au Serbe, il pourrait aussi profiter de ce groupe pour se relancer, lui qui n'a pas connu une seconde moitié d'année fantastique depuis sa victoire à Roland-Garros.
Après avoir atteint l'objectif de sa vie en juin en remportant le dernier trophée du Grand Chelem qui lui manquait, il est entré dans une période de flottement.
Battu au troisième tour de Wimbledon, puis d'entrée à Rio et en finale de l'US Open, il a vu Murray prendre la place de N°1 qu'il occupait depuis juillet 2014.
Mais le Serbe l'assure, le revoilà en pleine forme. Pas question de laisser filer un Masters dont il a remporté les quatre dernières éditions et où peut égaler le record de six titres de Roger Federer. Elle serait encore meilleure s'il pouvait la terminer avec "sa" couronne de N°1 mondial.