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Le chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, Dang Dinh Quy. |
Lors de son intervention, le chef de la Mission permanente du Vietnam auprès de l’ONU, Dang Dinh Quy, a souligné que le règlement radical des questions liées au Mali est essentiel pour relever les défis de la région du Sahel.
Il s’est déclaré préoccupé par les attaques terroristes meurtrières perpétrées dans le Centre et le Nord du Mali, ainsi que par la violence intercommunautaire qui continue de faire des ravages sur les populations locales et la détérioration de la situation humanitaire au Mali.
Lors de la réunion, le Conseil de sécurité a passé en revue les évolutions "positives prometteuses" et les défis encore à relever, cinq ans après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et le haut-représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya, ont dressé un bilan marqué par des "progrès importants", dans un pays toujours confronté à une triple crise sécuritaire, économique et sanitaire, due à la pandémie de COVID-19.
Le chef de l’ONU a affirmé qu’il était essentiel de faire preuve d’un engagement "collectif et durable", de suivre une approche "globale commune" et d’apporter un soutien continu à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) dont le mandat expire fin juin.
"Les crises multiformes qui touchent le Mali et le Sahel continuent de faire payer un lourd tribut aux populations de la sous-région. Les groupes terroristes et criminels continuent d’étendre leurs activités et d’exploiter les tensions intercommunautaires qui existent de longue date", a-t-il déclaré.
Il a exprimé ses plus sincères condoléances pour les récents assassinats dans le Centre du Mali et dans le Nord du Burkina Faso voisin, qui ont tué près de 200 personnes au cours d’attaques récentes distinctes attribuées à des groupes terroristes. Selon le secrétaire général de l’ONU, la lutte contre l’impunité reste indispensable pour endiguer la violence dans le centre du pays et les autorités doivent en faire davantage pour montrer leur détermination à agir en ce sens.
"Il est essentiel de traduire en justice les auteurs criminels contre les soldats de la paix. 128 soldats de la paix ont été tués à la suite d’actes hostiles et pas un seul responsable n’a eu à rendre de comptes", a-t-il précisé.
Il a également appelé à une "action internationale rapide et déterminée pour couvrir les besoins humanitaires les plus urgents et les effets déstabilisateurs du COVID-19", signalant que le nombre de personnes ayant besoin d'assistance devrait atteindre les cinq millions au cours des prochains mois.
Le représentant du Vietnam auprès de l’ONU, Dang Dinh Quy, a soutenu la prorogation pour 12 mois du mandat de la MINUSMA, appelant l’ONU et les partenaires internationaux à continuer d’assister le Mali dans la lutte contre le COVID-19 et de renforcer les opérations humanitaires.
VNA/CVN