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Des sadhous, célèbres ermites hindous, se baignent dans les eaux du Gange à Haridwar (Inde) le 11 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les autorités de Haridwar, dans l'État de l'Uttarakhand (Nord), attendent 2,5 millions de personnes pour Maha Shivratri, jour de bain dans les eaux sacrées du Gange, pour les hindous pendant le festival de Kumbh Mela qui a débuté le 13 février pour une durée de 48 jours. Deux autres bains sacrés auront lieu d'ici la fin de ces festivités, classées au patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.
Avant l'aube, des centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants se sont pressés sur des kilomètres de rives pour se plonger brièvement dans l'eau vive, chanter et éparpiller des fleurs dans le fleuve en offrande.
Un peu plus tard, les processions de centaines de sadhous, ces ascètes aux corps seulement couverts de cendres, coiffés de longues dreadlocks, en direction des eaux du Gange étaient au centre de l'attention générale, avant leur immersion dans le fleuve, constituant un moment toujours très fort du festival.
Le bain dans le fleuve sacré, pour les hindous, purifie des péchés et offre le salut.
Selon la mythologie hindoue, les dieux et les démons se sont fait la guerre pour une cruche sacrée, la Kumbh, qui contenait un élixir d'immortalité. Quelques gouttes s'en échappèrent en quatre lieux différents qui, de nos jours, accueillent ces festivités en alternance.
Le dernier pèlerinage, qui a eu lieu à Prayagraj, l'ancienne Allahabad au Sud de l'Uttarakhand, en 2019, avait accueilli 55 millions de personnes en 48 jours.