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Le Premier ministre britannique Boris Johnson et la présidente de l'Union européenne Ursula von der Leyen devant Downing Street le 8 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le Royaume-Uni fait partie de 600 accords internationaux. Nous devons tout reconstruire, et nous avons très peu de temps. Même si nous tombons d'accord sur tout ce qui figure sur ces 36 pages, cela prendra tout de même bien plus de 11 mois", a-t-il déclaré à la Représentation de la Commission européenne en Suède.
Il a souligné qu'il souhaitait donner la priorité à trois objectif : créer un mécanisme dans lequel l'UE et le Royaume-Uni puissent continuer à se rencontrer régulièrement pour coordonner leurs intérêts communs sur les questions comme le climat ou la paix au Moyen-Orient ; travailler en étroite collaboration sur les questions de sécurité pour lutter contre le terrorisme, la cybercriminalité, ou encore les menaces posées par les puissances étrangères ; et enfin, parvenir à un accord commercial de grande envergure, couvrant notamment la pêche, le droit du travail, les normes environnementales, les niveaux de taxation et les subventions d'État.
Le quotidien Swedish Daily News (DN) a indiqué que M. Barnier était arrivé à Stockholm directement après une réunion à Londres. Il effectue en ce moment une tournée dans les États membres de l'UE pour prendre acte de leurs intérêts nationaux respectifs avant l'ouverture de nouvelles négociations avec le Royaume-Uni.
Xinhua/VNA/CVN