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Luc Montagnier, |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président de la République, Emmanuel Macron, a salué dans un communiqué jeudi 10 février soir "la contribution majeure de Luc Montagnier à la lutte contre le SIDA, qui reste l'un des grands défis médicaux et scientifiques du XXIe siècle", et adressé ses condoléances à sa famille et ses proches.
L'Élysée, revenant sur la genèse de sa carrière, a rappelé "ses travaux précurseurs, son inlassable combat" qui lui valurent "en 2008 cette consécration suprême : un prix Nobel de médecine, partagé avec Françoise Barré-Sinoussi".
La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, avait fait part un peu plus tôt dans un communiqué de son "émotion" face à cette disparition.
Luc Montagnier est mort mardi 8 février à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, et son décès a été confirmé jeudi 10 février par la mairie de la ville, qui a assuré disposer de son certificat de décès, à la suite d'informations du journal Libération.
"Nous saluons ce jour le rôle déterminant de Luc Montagnier dans la co-découverte du VIH. Une avancée fondamentale à laquelle suivront malheureusement plusieurs années de dérives scientifiques que nous ne pouvons occulter", a ainsi réagi l'association Aides, engagée dans la lutte contre le sida.
C'est en effet pour avoir dirigé l'équipe ayant isolé le virus du sida, le VIH, que M. Montagnier a obtenu le prix Nobel de médecine en 2008, aux côtés de sa collaboratrice Françoise Barré-Sinoussi mais sans le troisième homme de cette découverte, Jean-Claude Chermann.
Réalisée au début des années 1980, alors qu'explosait la pandémie de SIDA sans espoir de survie à court terme pour les malades, cette découverte a été le premier pas qui a permis d'aboutir une quinzaine d'années plus tard à des traitements permettant de vivre avec la maladie.
AFP/VNA/CVN