L’orthosiphon. |
Photo: Archives/CVN |
Originaire d’Asie du Sud-Est et d’Australie, l’orthosiphon est aujourd’hui cultivé en tant que plante médicinale. On le récolte tout au long de l’année, en fonction des besoins.
Cette plante doit sans doute son nom au néerlandais koemis koetjing (moustache de chat), du fait de la longueur démesurée de ses étamines très saillantes.
Constituants connus
Flavones, glucoside (Orthosiphonine), huiles essentielles et potassium.
Usages médicinaux
L’orthosiphon est inscrit dans les pharmacopées française, indonésienne, néerlandaise et suisse. Les principes actifs contenus dans ses feuilles ont de très nettes vertus diurétiques et stimulent tout particulièrement la fonction rénale, en éliminant non seulement l’eau mais aussi les déchets métaboliques. On l’utilise souvent comme diurétique et pour dissoudre les calculs rénaux, soigner les infections et les dysfonctionnements des reins liés à des néphrites chroniques.
On le prescrit également en cas de cystites et d’urétrites.
L’action diurétique de l’orthosiphon a été confirmée par des tests scientifiques. Les extraits de la plante augmentent les taux d’ions dans les urines.
Décoction d’orthosiphon
Faire bouillir pendant 15 minutes deux cuillerées de ce mélange (45 g de feuilles d’orthosiphon, 30 g de stigmates de maïs, 15 g de feuilles de bruyère, 10 g de baies de genièvre) dans un demi-litre d’eau, puis filtrer le liquide.
Boire deux tasses par jour, une le matin, l’autre le soir. Pour renforcer l’action diurétique, l’idéal consiste à boire beaucoup d’eau minérale naturelle avec un résidu sec inférieur à 0,2 g par litre.