L'OMS met en garde contre les menaces persistantes du COVID-19

Lors d'une conférence de presse virtuelle, Maria van Kerkhove, responsable technique du programme d'urgence sanitaire de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a présenté un aperçu de l'état actuel de la pandémie de COVID-19 et de son intersectionnalité avec d'autres agents pathogènes respiratoires, en particulier la grippe.

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Vue extérieure du siège de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève, en Suisse.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

Lors d'une conférence de presse virtuelle, Maria van Kerkhove, responsable technique du programme d'urgence sanitaire de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a présenté un aperçu de l'état actuel de la pandémie de COVID-19 et de son intersectionnalité avec d'autres agents pathogènes respiratoires, en particulier la grippe.

Mme van Kerkhove a souligné que le risque sanitaire mondial de la COVID-19 persiste dans tous les pays. Selon elle, au 31 décembre 2023, plus de 7 millions de décès liés à la COVID-19 ont été signalés à l'OMS. Bien qu'il y ait eu une réduction drastique des décès liés à cette maladie depuis le pic de la pandémie, environ 10.000 décès par mois sont toujours signalés.

La responsable a soulevé des inquiétudes concernant la nature évolutive du virus, avec JN.1, sous-lignage de BA.2.86, représentant environ 57% des séquences mondiales analysées par l'OMS, et l'émergence de syndrome post-COVID (également appelé "COVID longue") affectant plusieurs organes.

La COVID longue est définie par des critères spécifiques, comprenant des symptômes tels que la fatigue sévère, des altérations pulmonaires, des problèmes neurologiques et des altérations cardiaques persistant de 4 à 12 mois, ou plus, après la phase aigüe de la maladie. "Aucun traitement n'est disponible car la COVID longue est encore très récente", a déclaré Mme van Kerkhove.

Selon l'OMS, la couverture de la vaccination de rappel est faible à l'échelle mondiale, avec seulement 55% des personnes âgées recevant une dose de rappel.

Mme van Kerkhove a souligné l'importance de maintenir la vigilance, de s'attaquer aux impacts sur la santé mentale et de diffuser des messages de santé publique cohérents.

De plus, elle a fait remarquer l'augmentation rapide de l'activité grippale dans l'hémisphère Nord, soulignant la nécessité pour les personnes concernées d'effectuer la vaccination contre la grippe ainsi que le rappel contre la COVID-19 pour atténuer la charge sur les systèmes de soins.

Xinhua/VNA/CVN

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