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Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'un point-presse tenu jeudi 6 avril à Genève. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Il y a soixante-quinze ans, après des années de guerre, les nations du monde ont convenu de créer une nouvelle organisation et "ont débattu et convenu de ce que cette organisation serait et ferait dans un document appelé la Constitution de l'Organisation mondiale de la santé", a rappelé le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d'un point-presse tenu jeudi à Genève.
"Demain marque le 75e anniversaire du jour où la Constitution est entrée en vigueur. C'était et c'est un document historique", a-t-il dit.
Les dernières décennies ont vu des progrès extraordinaires dans la protection des personnes contre les maladies et la destruction, notamment l'éradication de la variole, la réduction de l'incidence de la poliomyélite de 99%, le sauvetage de millions de vies grâce à la vaccination des enfants, la baisse de la mortalité maternelle et l'amélioration de la santé et du bien-être de millions de personnes.
"Au cours des trois dernières années, l'OMS a coordonné la réponse mondiale à la pandémie de COVID-19 - la crise sanitaire la plus grave depuis un siècle. Nous ne pouvons pas revendiquer le mérite exclusif de ces réalisations, mais nous avons joué un rôle de premier plan dans tous", a dit le directeur général.
Malgré les réalisations, le chef de l'OMS a déclaré que le monde était toujours confronté à de nombreux défis anciens et nouveaux, en particulier de vastes inégalités dans l'accès aux services de santé, des lacunes majeures dans la défense contre les urgences sanitaires et les menaces des produits nocifs pour la santé et de la crise climatique.
La propre histoire de l'OMS a commencé il y a 75 ans, et elle est toujours en cours d'écriture. |
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Pour relever ces défis, l'OMS exhorte les pays à prendre des mesures urgentes pour faire de la protection, du soutien et du développement du personnel de santé une priorité stratégique. Pour éviter une pénurie de 10 millions de travailleurs de la santé dans le monde d'ici 2030, principalement dans les pays à revenus faibles et intermédiaires, l'OMS recommande que les investissements dans l'éducation, les compétences et les emplois décents pour la santé soient prioritaires.
EIle a récemment lancé un programme mondial d'éducation sur les soins d'urgence de base ciblant 25% des infirmières et des sages-femmes de 25 pays à revenus faibles et intermédiaires d'ici la fin 2025. Ce programme fournira aux infirmières et aux sages-femmes les aptitudes et les compétences nécessaires pour faire une grande différence et sauver des vies.
"La propre histoire de l'OMS a commencé il y a 75 ans, et elle est toujours en cours d'écriture. Les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui sont très différents de ceux de 1948, mais notre vision reste inchangée : le niveau de santé le plus élevé possible, pour tous", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Xinhua/VNA/CVN