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La cérémonie de lancement d'un projet sur l'amélioration de la qualité des soins de santé des hôpitaux vietnamiens. |
Dans le but de mettre fin aux décès évitables de femmes, de nouveau-nés et d’enfants au Kirghizistan, en Mongolie, au Tadjikistan et au Vietnam, la Russie accordera ses aides au projet intitulé "Améliorer la qualité des soins de santé des hôpitaux vietnamiens pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile et pour renforcer la réalisation des objectifs sanitaires inscrits dans le cadre des Objectifs de Développement Durable du Vietnam".
Ce projet a été lancé fin octobre par le ministère vietnamien de la Santé et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Vietnam. Dans un premier temps, le projet sera mis en place dans quatre provinces : Hà Giang, Thanh Hoa, Dak Lak et Soc Trang.
Selon Nguyên Duc Vinh, chef du Département de la santé de mères et d’enfants (du ministère de la Santé), l’amélioration de la qualité des soins de santé de mères, de nouveau-nés et d’enfants est la priorité du Programme national sur la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile pour la période de 2021 à 2025.
Précédemment, le gouvernement vietnamien a ratifié le Programme de réduction de la mortalité infantile vers 2030 qui met l’accent sur les régions éloignées et en difficulté. Le soutien de la Russie et de l’OMS permettra au Vietnam d’atteindre son objectif de mettre fin aux décès évitables de femmes, de nouveau-nés et d’enfants et d’améliorer les soins de santé pour eux.
La santé des mères et des enfants joue un rôle important pour tous les pays. Malgré les progrès remarquables obtenus au cours des deux dernières décennies, le monde compte chaque année 295.000 femmes qui meurent pendant leur grossesse ou des suites de leur accouchement et 5,2 millions de décès d’enfants de moins de 5 ans. La plupart de ces décès évitables se produisent dans les régions à ressources limitées.
Dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, les dirigeants mondiaux, dont ceux du Vietnam, se sont engagés à garantir des vies saines, à promouvoir le bienêtre pour tous les âges et à réduire la mortalité maternelle et infantile.
À ce propos, le Vietnam a obtenu des progrès remarquables, mais les écarts entre les villes et les régions éloignées sont encore importants. En 2019, le taux de mortalité infantile en milieu rural était de 16,7‰, soit deux fois plus élevé que celui en milieu urbain (8,2‰). Dans les régions montagneuses, ce taux est de 10 à 20 fois plus élevé que dans les villes.
Le représentant en chef de l’OMS au Vietnam, Kidong Park, a suggéré que le Vietnam renforce les mesures d’intervention pour améliorer la santé maternelle, néonatale et infantile, notamment dans les établissements médicaux primaires et dans les régions éloignées.
L’OMS coopèrera avec le ministère vietnamien de la Santé et lui accordera des assistances techniques pour l’aider à améliorer les services de soins de santé pour les mères, les nouveau-nés et les enfants à travers la mise en œuvre de modèles d’intervention fondés sur des données probantes, a déclaré Kidong Park.
L’OMS a indiqué que l’amélioration de la qualité des soins de santé maternelle, néonatale et infantile était l’une des mesures les plus efficaces permettant aux pays de réduire les décès et les handicaps maternels, néonataux et infantiles évitables et d’atteindre leurs objectifs de développement durable.
De plus, selon l’OMS, les maladies non transmissibles telles que le diabète, l’hypertension et divers cancers, représentent plus de 70% de la morbidité et de la mortalité et font peser un fardeau grandissant sur la société, d’où la nécessité d’une meilleure prévention des facteurs de risque et d’un dépistage précoce des maladies dès le début de la vie, en particulier pendant la grossesse et la période néonatale.
NDEL/VNA/CVN