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Une scène du match opposant l'Islande au Portugal, le 14 juin au stade Geoffroy-Guichard (Saint-Étienne). |
Qui l'eut cru? La Hongrie, vainqueur de l'Autriche un peu plus tôt dans la journée (2-0), domine désormais le groupe F à la surprise générale. Les héros de tout un pays s'appellent Bjarnason, auteur de l'égalisation (50e) et Halldorsson, le remarquable portier.
À certains moments, le Chaudron s'est même mué en volcan bleu océan, tant les supporteurs nordiques étaient euphoriques devant l'incroyable performance de leur sélection pour leur grande première dans un Euro.
Les Portugais avaient beau être prévenus du piège qu'allaient leur tendre les Islandais, sur ce coup ils n'ont rien vu venir. Persuadés d'avoir fait le plus dur après l'ouverture du score de Nani (31e), qui a ponctué une première mi-temps globalement maîtrisée, les coéquipiers de Ronaldo se sont faits surprendre au retour des vestiaires, trop confiants de leur avance.
Sur un centre au second poteau, le latéral portugais Vierinha est trop court, ce qui profite à Bjarnason pour égaliser d'une volée imparable (50e). Et encore, la victoire aurait pu même être arrachée si Rui Patricio n'avait pas été attentif en début et en fin de match (3e, 86e).
Nani vole la vedette à Ronaldo
Positionné à la pointe de l'attaque portugaise, Ronaldo ne s'est pas contenté de jouer comme un "attaquant conventionnel", mais a été dans toutes les zones du terrain pour tenter de faire la décision.
Les supporteurs de l'Islande le 14 juin au stade Geoffroy-Guichard (Saint-Étienne). |
Comme Arjen Robben, le virevoltant ailier des Pays-Bas qui ont mordu à deux reprises la poussière face aux lutins islandais lors des éliminatoires, le No7 s'est beaucoup démené. Surtout après l'égalisation, mais le triple Ballon d'Or a été incapable d'offrir la victoire aux siens malgré de nombreuses occasions (23, 26, 46, 58, 73, 90).
Le fameux but "historique", qui l'aurait fait entrer encore un peu plus dans la légende en faisant de lui le premier joueur de l'histoire à marquer dans quatre éditions de l'Euro, attendra.
Ce fut a contrario Nani, son alter ego de la ligne d'attaque portugaise, qui a ajouté son nom dans les annales de la compétition en inscrivant le 600e but de l'histoire de l'Euro.
À défaut de régner sur le Guiness book du continent, "CR7" a d'ores et déjà marqué l'histoire de son pays. Avec sa 127e sélection contre l'Islande, la capitaine de la Selecçao a rejoint le légendaire Luis Figo en tête du record de capes avec le Portugal. Plus qu'un match et la marque sera probablement battue face à l'Autriche samedi 18 juin. Maigre consolation !
AFP/VNA/CVN