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Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi. |
Photo: IRNA/VNA/CVN |
Si les États-Unis veulent des négociations, ils doivent cesser d'exercer des pressions et de prendre des sanctions, a déclaré M. Qasemi, cité par l'agence de presse officielle IRNA.
Dans de telles circonstances, il ne peut pas y avoir de négociations, a-t-il affirmé, ajoutant que le peuple iranien résistera aux pressions et finira par l'emporter.
Parallèlement, M. Qasemi a rejeté la possibilité d'une guerre entre Téhéran et Washington, précisant qu'aucun pays n'est en mesure de mener de telles actions dans le monde actuel.
Selon lui, Téhéran espère que les pays européens vont soumettre un ensemble de propositions pratiques qui sauveront l'accord sur le nucléaire iranien, ou Plan d'action global commun (JCPOA), après le retrait des États-Unis en mai.
L'Iran souhaite que l'Europe lui garantisse le maintien de la coopération bancaire et des investissements dans les champs pétrolifères iraniens, ainsi que la poursuite de la coopération entre les petites et moyennes entreprises iraniennes et européennes, a fait remarquer M. Qasemi.
Suite à la décision de M. Trump, le 8 mai dernier, de quitter l'accord historique sur le nucléaire iranien, les États-Unis ont promis de réimposer les sanctions levées dans le cadre de l'accord à l'encontre de l'Iran et d'infliger des peines, telles que des sanctions secondaires aux pays qui ont des liens commerciaux avec l'Iran.
Le retrait de Washington de l'accord historique sur le nucléaire iranien a été critiqué dans le monde entier. Certains de ses principaux alliés européens ont œuvré pour empêcher que l'accord de 2015 ne s'effondre.