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Conférence sur l'inégalité hommes-femmes face à la propagation du VIH au Vietnam, le 17 janvier à Hanoï. |
Photo : VNA/CVN |
Selon le département vietnamien, au dernier bilan arrêté en septembre 2017, il y avait plus de 208.300 séropositifs, près de 90.500 sidéens et plus de 90.000 décès dus au VIH/sida.
Au cours des neuf premiers mois 2017, le Vietnam a enregistré plus de 6.880 infections par le VIH et plus de 3.480 sidéens supplémentaires, tandis que 1.260 décès ont été signalés, soit une diminution respective de 14%, 39% et 35% d'année en année.
Les actes sexuels sont toujours la voie la plus courante de la transmission du VIH, a noté le département.
L'inégalité hommes-femmes est mentionnée dans le cadre de la riposte au VIH, notamment dans la loi sur la prévention et le contrôle du virus et la Stratégie nationale de prévention et de contrôle du VIH/sida jusqu'en 2020. Ce cadre juridique est un bon point de départ pour résoudre les aspects liés à l'inégalité hommes-femmes dans la pandémie de VIH/sida.
Cependant, la stratégie nationale n'a pas encore pleinement reconnu le lien entre l'inégalité des sexes et le VIH.
Les participants ont reconnu que le pays avait progressé en matière de prévention, de traitement, de soins et de soutien, de lutte contre stigmatisation et discrimination, et de garantie de l'égalité hommes-femmes. Il faut néanmoins en faire davantage pour que les femmes des différents groupes reçoivent une assistance complète.
ONU Femmes a suggéré que pour traiter les aspects liés aux sexes du VIH, le Vietnam devrait avoir un programme préventif solide pour fournir les informations nécessaires aux femmes et aux filles pour se protéger, ainsi qu'un traitement accessible, des soins et des systèmes d'assistance à des prix raisonnables. Le pays devrait éradiquer la stigmatisation et la discrimination à l'égard des femmes tout en garantissant leurs droits.
D’après une officielle du ministère de la Santé, celui-ci poursuivra ses activités de communication et appellera les médias à s'engager pour sensibiliser le public, améliorer l'accès des femmes aux outils de réduction du risque de contamination par le VIH et former davantage de consultants pour conseiller les femmes et les filles.
Lors de la conférence, les participants ont également discuté des résultats de l'évaluation du genre dans la riposte au VIH au Vietnam, la pandémie du VIH dans le pays et le fardeau que fait porter cette maladie sur les femmes et les filles.